Si aucun des nouveaux candidats investis par le Front de Gauche ne s'est maintenu au premier tour des départementales, les communistes remerciants leurs électeurs  : "dans les 20 cantons où ils étaient présents, ils obtiennent en moyenne 17% des suffrages exprimés. Des progrès sensibles par rapport aux derniers scrutins. Cela nous encourage dans la perspective de la construction d’une alternative politique et d’une gauche nouvelle".

Pour la fédération communiste, les hauts scores du FN traduisent "une crise politique profonde" qui résulte "des renoncements du gouvernement et de sa politique d’austérité". Cette politique "qui explique le recul des candidats socialistes". Alors, face à l'élection d'éventuels conseillers généraux FN, les communistes appellent les électeurs à faire barrage à l'extrême-droite… Sans pour autant appeler clairement à voter socialiste : "il est de notre devoir de femmes et d’hommes de gauche de tout faire pour empêcher l’élection de candidats du Front National dont le caractère haineux et raciste a clairement été démontré au cours de la campagne. L’élection de conseillers d’extrême-droite constituerait un obstacle majeur supplémentaire à toute alternative progressiste dans notre pays".

Même consigne là où les conseillers généraux sortants Jacky Valy (Rousson), Jean-Michel Suau (Alès 1) et Christian Bastid (Nîmes 2) sont en triangulaire avec la droite ou le Front National.

Enfin, la plus belle surprise pour le PCF restera l'élection dès le premier tour, de leur conseiller général sortant et maire de la Grand'Combe, Patrick Malavieille.