Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 30.03.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 278 fois

DÉPARTEMENTALES "Le FN s'effondre à Nîmes", se réjouit Jean-Paul Fournier

Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Sous la bannière du Bon Sens Gardois, la coalition de droite n'est pas parvenue à faire le grand chelem à Nîmes. Toutefois, les candidats UMP-UDI sont arrivés loin devant ceux du FN…. Une victoire pour le sénateur-maire de Nîmes qui avait appelé à faire barrage au parti de Marine Le Pen. 

La droite nîmoise est, ce soir, triomphante. Peu après 20 heures, une grosse berline noire se gare devant la permanence du Bon Sens Gardois, avenue Jean-Jaurès, avant de laisser échapper, le sénateur-maire Jean-Paul Fournier, accompagné des conseillers généraux fraichement élus : Laurent Burgoa, Claude De Girardi, Thierry Procida, Marie-Chantal Barbusse, Véronique Gardeur-Bancel et Richard Tiberino.

L'adjoint à la sécurité a été élu, ce soir, au conseil général du Gard. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

L'adjoint UMP à la sécurité Richard Tibérino ne cache pas sa joie et enlace sa fille. Lui qui avait échoué à deux reprises, en 1998 et 2008 rafle le canton avec 64% des voix contre 36% pour le Front National. Une victoire, qu'il doit en grande partie à la division de la gauche, balayée dès le premier tour. A ses côtés, sa binôme Véronique Gardeur-Bancel ne boude pas non plus son plaisir et plaisante : "je tiens à remercier mon petit mari… Tu as très bien fait les courses pendant la campagne, et tu vas devoir continuer à les faire".

A Nîmes et dans le reste du Gard, l'union a permis à la droite de doubler son nombre d'élus au conseil général. Sur Nîmes, le Bon Sens Gardois s'empare de 3 cantons sur les 4 que compte la ville. "C'est une victoire de l'union et un effondrement du FN", s'empresse de scander Jean- Paul Fournier qui, contre l'avis de sa direction nationale, avait appelé à faire barrage au Front National, tout en qualifiant le "ni-ni" prôné par Nicolas Sarkozy de "manque de courage politique". 

Sur Nîmes 1, Marie-Chantal Barbusse et Thierry Procida sont réélus sans accros avec 66,51%. Idem pour Laurent Burgoa et Claude De Girardi (64,58%). Le leader UMP pour les départementales jubile : "Jacob s'est pris une claque… Qu'il rentre chez lui et qu'il revoit sa copie, lui qui n'avait pas de projet pour le territoire (…) D'ailleurs au prochain conseil municipal, nous allons lui signifier".

Nîmes 2 : la gauche concerne le canton

Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Dans cette liesse, un grand absent : l'UMP Marc Taulelle qui, avec sa binôme Rose Da Costa n'est pas parvenu à battre le conseiller général sortant PCF Christian Bastid. "On vérifie le théorème de François Mitterrand qui indiquait que lorsqu'il y a une triangulaire entre la gauche, le FN et la droite, c'est toujours la gauche qui gagne". Quelque peu amer, le pneumologue qui essuie son deuxième échec aux départementales entend bien poursuivre ses activités professionnelles et son mandat d'adjoint à la mairie de Nîmes : "ce fut une belle aventure, un beau travail de terrain… Pour moi, une défaite c'est de l'eau dans laquelle on trempe son épée".

Coralie Mollaret

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