Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 21.04.2015 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 249 fois

GARD Le Big Bang des sections du Parti Socialiste

Il y a quelques semaines, la tutelle avait envoyé un premier jet du redécoupage aux militants "basé sur les propositions envoyées par les secrétaires de section, sur la carte des cantonales et des inter-communalités".

Jeudi soir, en conseil fédéral, le Parti Socialiste gardois a entériné une fusion de ses sections qui passent de 57 à 28. 

Le printemps sera-t-il aussi synonyme de renouveau pour le PS Gardois ? C'est bien ce qu'espère la tutelle, mise en place il y a un peu moins d'un an par Solférino dans le but d'éteindre les querelles internes de sa fédération. Le plan de sauvegarde du Premier fédéral, Emeric Brehier, comprend la fusion de la cinquantaine de sections du PS gardois. "Il y a une réflexion utile meneée sur cette question. Les sections ne doivent pas être des écuries pour fabriquer des leaders", réagissait avant le conseil fédéral Jean Denat, ex-président du conseil départemental, aujourd'hui dans la course pour le poste de Premier fédéral. "Il y a parfois des situations ubuesques où une section ne regroupe que trois ou quatre militants", expliquait Jérome Puech.

Jeudi soir, lors du conseil fédéral, les socialistes ont entériné une nouvelle carte de leurs sections qui passe d'une cinquantaine à 28. Parmi les grands changements : Nîmes passe de sept à quatre sections, en cohérence avec les cantons. Les villes de Bagnols et Alès n'en auront plus qu'une chacune. En outre, les socialistes dépendront obligatoirement des sections à proximité de leur lieu de résidence, même si un seuil de 10% d'adhérents est toléré.

Les nouveaux secrétaires de section seront élus par les militants en juin, après le congrès de Poitiers qui devrait marquer une nouvelle étape dans la vie du socialisme gardois.

Coralie Mollaret

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