GARD 1er mai : les manifestants fêtent le travail et dénoncent la politique gouvernementale
Les traditionnelles manifestations syndicales du 1er mai se tiennent partout en France à l’occasion de la fête du travail. Dans le Gard, des rassemblements sont prévus à Bagnols, Alès et Nîmes à l’appel de la CGT, Solidaires, FSU et UNSA.
BAGNOLS
Ils étaient environ 150 ce matin sous un ciel gris devant la Poste de Bagnols, pour ouvrir le ban des manifestations gardoises du 1er mai. A l’image des revendications du 9 avril dernier, la CGT, via son secrétaire local Patrick Lescure, a dénoncé les différentes mesures prises par le gouvernement, qualifiées d’« armes de destruction massive contre les droits du plus grand nombre au bénéfice des plus riches. »
La CGT a dénoncé « les 42 milliards d’euros qui équivalent à 2,6 millions d’emplois au SMIC chargés » tout en mettant en parallèle « une augmentation de 570 000 chômeurs depuis 2012, malgré les milliards de cadeaux » et le fait que « les entreprises françaises distribuent 7 fois plus de dividendes qu’il y a 20 ans. »
Et le syndicaliste de demander « où est passé l’agent public distribué généreusement et sans aucun contrôle ? » avant d’estimer, en s’adressant à François Hollande que « votre politique, semblable à celle de vos prédécesseurs, ouvre volontairement une voie royale aux idées nauséabondes des nostalgiques de Pétain. Vous en porterez la responsabilité. »
Patrick Lescure a ensuite proposé « une autre politique qui porterait sur des aides à l’investissement industriel sur le territoire français, des aides uniquement sur les CDI, un dialogue social permettant aux salariés d’être moteurs dans les décisions stratégiques des entreprises, une valorisation des retraités (…) et une vraie réforme du logement social. »
La CGT bagnolaise a également dit « regretter qu’il n’y ait pas été possible d’avoir une unité syndicale large (FO et la CFDT notamment étaient absents, ndlr). On va travailler encore pour être plus unitaires, et ça passe par les salariés. »
ALÈS
A Alès, près de 300 manifestants se sont rassemblés ce matin devant la bourse du travail pour clamer une nouvelle fois leurs revendications "sur les salaires, l'emploi, les retraites et les 32 heures hebdomadaires".
Après une première prise de parole du secrétaire de l'union locale de la CGT Bernard Coste, Alain Perrod pour FSU a adressé dans son discours un message à Max Roustan, maire de la ville, à propos du délabrement de la bourse du travail. "Faites de ce lieu un bien commun, moderne et accueillant", a t-il lancé sous les applaudissements du public.
Enfin, le collectif cévenol pour la Grèce, tout juste créé, s'est fait connaître. "L'austérité en Grèce cause des dégâts scandaleux. Nous avons décidé d'être solidaires en organisant plusieurs actions. La première sera d'acheminer des médicaments dans un centre médical à Athènes", a explique Daniel Flamand pour le collectif, avant que le cortège se dirige en musique vers le centre-ville.
NÎMES
A Nîmes, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées à hauteur de la place des Carmes, le lieu de regoupement pour chaque 1er mai. Les manifestants de tous les horizons - CGT, NPA, Solidaires, Front de Gauche, Lutte Ouvrière (...) - ont ensuite défilé dans les rues en dénonçant les mêmes thèmes que leurs voisins d'Alès et de Bagnols.
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