Le 5 mai, les députés de l'Assemblée nationale sont appelés à voter la loi sur le renseignement. Dans quelques jours, les cinq députés socialistes et EELV vont recevoir une missive, de plusieurs organisations de gauche (LDH-Nîmes, Nouvelle Donne30, EELV-Nîmes-Agglo, PCF30, PG30 Ensemble !30, FSU30 et des socialistes contre l'austérité), profondément hostiles à ce texte qu'elles qualifient de "liberticide", exposant "tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement, quasiment sans contrôle, et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques".

En ligne de mire : la collecte de données généralisée, leur conservation "très longue", sans oublier "le contrôle des services de renseignement aux seuls mains du pouvoir politique". Ainsi, les militants et autres réponsables politiques demandent aux parlementaires "de ne pas voter ce projet de loi et d’exiger une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d’une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l’activité des services de renseignement".

A noter que Gilbert Collard, député proche de Marine Le Pen, ne fait pas partie des destinataires de cette lettre… "Nous nous adressons aux députés républicains... Ceux en qui nous espérons avoir une chance, même minime, d'être entendus", a commenté Vincent Bouget, responsable des communistes gardois.