Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 04.05.2015 - tony-duret - 2 min  - vu 354 fois

FAIT DU JOUR Horodateurs vandalisés, tags, lettres anonymes… L’autre visage de Collias

Le maire Benoît Garrec à côté d'un des sept horodateurs vandalisés. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Le 18 avril dernier, les sept horodateurs de la commune de Collias ont été vandalisés. Un énième incident depuis l’arrivée du maire Benoît Garrec.

Rien n’est épargné au nouveau maire de Collias, Benoît Garrec, qui a pris ses fonctions en mars 2014. Cet édile de gauche, plutôt écolo, est la victime de plusieurs malfaisants qui sabotent ses projets, tentent de le discréditer et font perdre de l’argent à cette commune qui n’est pourtant pas connue pour être un haut lieu de la délinquance.

Le samedi 18 avril, vers 1h30 du matin, les sept horodateurs de la commune sont dégradés à grands coups de massue. Pour le maire, il n’y a pas de doutes possibles, les casseurs sont du coin : « Aucun de nos horodateurs n’a été oublié. Les sept ont reçu un coup de massue sur le panneau solaire et sur le panneau d’affichage. Il y en a un qui est un peu à l’extérieur du village : fallait le savoir où il se trouvait celui-là ». Le préjudice est élevé : entre le manque de recettes de parking et le coût de la réparation, le chiffre avoisinerait les 75 000€. « Le problème, c’est que ça retombe forcément sur les habitants. Ca peut entraîner une hausse des impôts locaux, mais on va voir. On a déjà galéré pour boucler le budget… »

Si l’incident était isolé, Benoît Garrec ne se ferait probablement pas autant de soucis. Mais l’acte de vandalisme du 18 avril vient s’accumuler à d’autres faits, fort heureusement moins néfastes pour les économies des Colliassois. Cinq lettres anonymes ont été envoyées à la mairie : « Ce qui est troublant, pointe le maire, c’est que lorsque l’opposition écrit un mot dans la gazette de la commune, le message est quasiment identique ». Des tags ont été posés sur le fronton de la mairie avec un message délicat : « Cassez-vous ! ». L’hospitalité gardoise… Les chasseurs aussi ont eu le droit à leur lettre anonyme : « Elle était écrite de manière à ce que l’on croit qu’elle venait de la mairie. Dedans, il était écrit que les chasseurs sont consanguins et alcooliques ».

Quand on demande au maire s’il a une idée sur l’identité de ses ennemis de l’ombre, il évoque plusieurs pistes : « Pour les horodateurs, c’est peut-être quelqu’un qui n’a pas supporté de se prendre des prunes. Ou sinon, c’est quelqu’un qui n’a pas compris que j’ai été élu démocratiquement ». Ou les deux.

Tony Duret

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