Depuis ce matin jusqu'à demain 18 heures, les 250 000 militants UMP à jour de cotisation, sont invités à un vote électronique pour poser les jalons de leur nouveau parti. Dans le Gard, 2 800 militants sont appelés aux urnes. "Avec l'engouement qu'est censé susciter notre nouveau parti, nous espérons en attirer 4 000 d'ici la fin de l'année", fait savoir le trésorier de la fédération UMP du Gard, Bernard Sérafino, nostalgique du pic des 6 200 militants encartés atteint en 2007.

Aucun Languedocien dans le bureau politique national 

Pour ce scrutin, les militants devront se prononcer sur les nouveaux statuts, fruits des trois mois de travail de la Commission de révision des Statuts. Trois questions sont soumises aux votants : le nouveau nom du parti "Les Républicains" ; les nouveaux statuts, dont l'élection du président des fédérations par les militants ; mais aussi la composition du nouveau bureau politique national.

Un dernier point qui fait, dans le Gard, tiquer pas mal d'élus : "le bureau national passe de 50 à 120 membres et il n'y a personne de notre région ! Nous avons voté contre". Le bureau national est l'organe qui fixe les grandes lignes de la politique de la formation politique. Sous l'ère Copé, Jean-Paul Fournier occupait une vice-présidence, lorsque Franck Proust, premier adjoint, avait été nommé secrétaire national.

Les résultats de ce vote seront proclamés samedi, lors du congrès fondateur à Paris, où 20 000 personnes sont attendues.