« Je suis très heureux qu’il soit venu donner un nouveau souffle au festival » : hier matin lors de la présentation du programme, le maire de Villeneuve Jean-Marc Roubaud n’a pas caché son enthousiasme pour Brice Albernhe, dont ce sera le premier festival Villeneuve en Scène en tant que directeur artistique.

Car cette dix-neuvième édition, qui se tiendra du 10 au 23 juillet, sera celle du changement : outre celui de son directeur, le festival va voir le nombre de spectacles restreint « de manière volontaire pour avoir plus de visibilité, mieux accueillir les compagnies et augmenter la qualité des spectacles proposés », a affirmé Jean-Marc Roubaud. Ainsi, 13 spectacles sont programmés cette année contre une vingtaine l’an passé, le tout avec un budget stable de 350 000 euros.

Ce qui ne change pas en revanche, c’est toujours l’orientation du festival, vers le théâtre itinérant. Une itinérance « qu’on ne saurait réduire à un chapiteau, c’est d’abord une écriture » a estimé Brice Albernhe.

Danse, loufoque, innovations

169 représentations sont au programme, qui s’annonce « éclectique, pour tous les publics » d’après le maire, guidée par « la danse, le mouvement dans tous les spectacles, une forme d’ouverture », pour le directeur artistique.

Ainsi, le spectacle Voluminosité de la compagnie Retouramont, de la danse aérienne dans le cloître de la collégiale, Rites de la compagnie Propos et Denis Plassard ou le Jour du Grand Jour du théâtre Dromesko font la part belle à la danse et au mouvement.

On y retrouve aussi « du loufoque », dixit Brice Albernhe, comme dans Inaugurations, des compagnies La Mouline, Jean-Pierre Bodin et la Clique sur Mer, Tout est Bien ! de Pré-o-Coupé et Nikolaus ou encore Dans la gueule du gnou, de Blabla Productions.

D’autres spectacles plus ancrés dans la réalité, comme 9, du Petit Théâtre de Pain, sur le huis-clos d’un jury d’assises ou innovants, comme Danbé de (Mic)zzaj, un spectacle de théâtre radiophonique ou Cinérama d’Opéra Pagaï, dans lequel le public, assis à une terrasse de café et équipé d’une oreillette, entend deux scénaristes en train d’écrire une fiction basée sur ce qui se passe sur la place.

A côté des spectacles, trois rencontres professionnelles sont proposées, ainsi que trois soirées au Beaub’Arts de l’association Tôtout’Arts les 7, 8 et 9 juillet en amont de l’ouverture du festival.

Vous pouvez retrouver l’intégralité du programme ici.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com