Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 05.06.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 112 fois

CHIFFRE DU JOUR Baisse de 1,3% des loyers à Nîmes en 2015 selon l'Observatoire Clameur

Photo d'illustration. (photo Baptiste Manzinali / Objectif gard)

Le marché locatif privé s’est ressaisi durant l’été 2014, à l’instar de la plupart des marchés immobiliers à usage d’habitation selon le dernier Observatoire des loyers Clameur (réseau d'agences immobilières), publié lundi 1er juin. Par ailleurs, et c'est une première depuis 1998, les prix pour se loger baissent en France dans la plupart des grandes villes et notamment à Nîmes.

Après un début d’année difficile, l’activité a mieux terminé l’année qu’elle ne l’avait commencée. En dépit d’une demande toujours préoccupée par la situation de l’emploi, la mobilité résidentielle des locataires du secteur privé s’est renforcée, alimentée par la vitalité de la démographie, par les aspirations à une amélioration des conditions de logement et par les besoins de mobilité familiale ou professionnelle habituels que la reprise économique renforce.

En revanche, les loyers de marché* reculent et cela est inhabituel au printemps, et le recul est rapide, à un rythme que Clameur n’avait jamais observé à cette période de l’année (- 1.5 % depuis le début de l’année, en glissement annuel). Dans aucune des grandes villes observées, les loyers de marché ne dérapent. Au contraire depuis 2011, dans 75% des villes de plus de 148 000 habitants, les loyers de marché ont augmenté moins vite que l’inflation (en moyenne chaque année, + 1.1 % d’après l’INSEE de 2011 à 2015). Ils ont même reculé à Angers, au Havre, à Lille, à Marseille, à Nîmes ou à Saint Etienne. Et ils n’ont que très faiblement cru à Grenoble, au Mans, à Montpellier ou à Rennes.

Source : Observatoire des loyers Clameur

Une tendance qui s'observe également dans les régions. Depuis le début de l’année 2015, les loyers de marché baissent dans 17 régions : 

- la baisse des loyers est plus rapide que la moyenne (de 1.5 % et plus) dans 9 régions : en Bretagne (- 1.6 %), en Basse Normandie (- 1.6 %), en Haute Normandie (- 3.6 %), dans le Limousin (- 1.5 %), en Lorraine (- 1.9 %), dans les Pays de la Loire (- 2.6 %), en PoitouCharentes (- 1.9 %), en PACA (- 3.2 %) et en Rhône-Alpes (- 3.1 %) ;

- elle est moins rapide que l’ensemble du marché (moins de 1.5 %) dans 8 régions : en Alsace (- 1.4 %), en Aquitaine (- 0.4 %), en Franche Comté (- 0.6 %), en Ile de France (- 0.8 %), en Languedoc-Roussillon (- 1.0 %), en Midi-Pyrénées (- 1.0 %), dans le Nord Pas de Calais (- 1.4 %) et en Picardie (- 0.3 %) ;

- les loyers progressent encore un peu (de 1 à 2 %) dans 3 régions : dans le Centre (+ 0.1 %), en Bourgogne (+ 0.6 %) et en Champagne-Ardenne (+ 0.7 %). la progression reste en revanche soutenue en Auvergne (+ 2.3 %).

Cette baisse générale des loyers n'est pas forcément une bonne nouvelle pour les locataires. "Sur un marché qui commence à se ressaisir, la baisse des loyers s’accompagne d’un relâchement de l’effort d’amélioration et d’entretien des logements", souligne Clameur. Ainsi, depuis janvier, seuls 12,9% des logements remis sur le marché ont bénéficié de gros travaux d’amélioration.

*Les loyers de marché sont mesurés lors d’une relocation ou d’une location nouvelle, pour les seuls logements du secteur libre.

Abdel Samari

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