Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 06.06.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 181 fois

AIGUES-MORTES La coupure internet de trop

Le salon de beauté Aqua Sens, menacé par des coupures téléphoniques à répétition. DR

Sans internet ni téléphone, il parait bien difficile pour un commerce de survivre. À son insu, Adeline Joliveau, gérante d'un salon de beauté à Aigues-Mortes, en a fait l'expérience.

La Camargue est une zone d'habitation où les coupures téléphoniques sont fréquentes, une habitude qu'ont pris les riverains. Mais depuis le 11 mai dernier, le salon de beauté Aqua Sens situé dans le quartier des Boudres à Aigues-Mortes était coupé de toute communication téléphonique. Pas de ligne fixe, pas d'internet, un terminal de carte bleu qui ne répondait plus, et une perte inévitable de chiffre d'affaire pour la gérante de l'établissement. "Les premiers temps, on pensait que cela venait des clients. Mais on s'est rendu compte que nous n'étions pas les seuls" précise Adeline Joliveau. Le boulanger d'à côté a également fait les frais de cette fâcheuse défaillance, comme quelques voisins, tous chez le même opérateur. Impossible alors de prendre des rendez-vous, de joindre sa clientèle ou d'encaisser des paiements par carte bleu. Pendant plusieurs jours, le quartier entier est touché, sans aucune information de la part de l'opérateur. La coupure téléphonique s'étend ensuite sur une importante partie du réseau dans toute la ville d'Aigues-Mortes, du Grau Du Roi jusqu'à Saint-Laurent-d'Aigouze.

Il aura fallu attendre que la mairie d'Aigues-Mortes soit également concernée pour qu'elle se penche sur le sujet. "Selon eux, c'était un cable coupé sur un terrain privé, ils devaient attendre d'avoir l'autorisation d'intervenir." Autre piste probable, les travaux d'installation de la fibre optique depuis plusieurs mois auraient pu endommagé le câblage. Depuis deux jours, internet est revenu dans le salon de beauté Aqua Sens d'Adeline Joliveau. Un soulagement, même si les effets collatéraux sont nombreux : pas d'encaissement de carte bleu assuré pendant plusieurs semaines, et 2 000 euros en attente d'être télé-collectés par la banque via le réseau téléphonique. Des dégâts qui auraient pu coûter la survie de ce commerce, dépendant des réseaux téléphoniques comme beaucoup d'autres.

Baptiste Manzinali

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