Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 07.06.2015 - elodie-boschet - 2 min  - vu 168 fois

ANDUZE Des étudiants en architecture réaménagent la commune

Présentation des travaux des étudiants ce samedi matin à Anduze. EB/OG

Vingt étudiants de l'école nationale supérieure d'architecture de Montpellier (ENSAM) planchent depuis plusieurs mois sur des projets de réaménagements urbains au sein de la commune d'Anduze. Ils ont présenté leurs travaux ce samedi.

L'agence d'urbanisme des régions nîmoise et alésienne et l'ENSAM de Montpellier co-animent depuis dix ans des démarches de réflexion d'aménagement avec des étudiants de deuxième année. Ces derniers doivent imaginer des projets d'urbanisation cohérents avec la trame urbaine existante de communes identifiées, dans le respect d'un cahier des charges établi par l'agence, les élus et les enseignants.

Cette année, ils ont travaillé sur le réaménagement du centre-ville d'Anduze, en partant du quartier de la gare jusqu'au bord du Gardon. "Nous souhaitions travailler sur le territoire des Cévennes car il intègre une problématique de montagne mais aussi d'inondabilité", explique Florent Haro, chargé de mission pour l'agence d'urbanisme. Dans un premier temps, les élus ont donné aux élèves leur vision du développement d’Anduze et leurs attentes lors d'une visite sur le terrain. Ensuite, le maire Bonifacio Iglesias et son adjoint se sont rendus à l'école de Montpellier pour échanger autour des premières analyses des étudiants. Enfin, une séance de présentation finale et une évaluation par les enseignants a eu lieu jeudi dernier, avant le séminaire de restitution de ce samedi, sur un format plus large.

Outre ses intérêts pédagogiques et didactiques, le but de l'exercice est aussi de faire émerger des solutions concrètes qui pourront être prises en compte par les élus dans le cadre de l'élaboration du plan local d'urbanisme (PLU). "Il y a des communes qui ont modifié leur PLU à partir du travail effectué par les étudiants", relève Florent Haro. Sur le cas d'Anduze, les objectifs de cette réflexion étaient notamment de faciliter le redéveloppement du train à vapeur des Cévennes, de revaloriser l'entrée de ville, de développer les liens inter-quartiers au service de la population et du tourisme, ou encore de requalifier certains espaces déjà touchés par les inondations.

Elodie Boschet

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