Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 13.06.2015 - thierry-allard - 2 min  - vu 213 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Une convention pour développer le microcrédit

Claire Lapeyronie, Marc Peyré et Jean-Marie Daver, hier lors de la signature de la convention (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Des prêts de 300 à 3 000 euros pour aider celles et ceux qui sont exclus du crédit bancaire classique : le système du microcrédit peut s’avérer bien utile, et il va se développer à Pont.

La commune a en effet signé hier une convention avec la Caisse sociale de développement du Gard, qui propose ce dispositif dans le département.

La commune prendra en charge une partie du taux

Ainsi, 3 agents du Centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville ont été spécialement formés, « et la commune prendra en charge 2,5 % du taux initial qui est de 6 %, précise la première adjointe Claire Lapeyronie. Ce qui signifie qu’au réel, les emprunteurs rembourseront avec un taux de 3,5 %. »

Chaque année, la Caisse sociale, qui est une association et pas une banque, prête entre 200 et 250 000 euros, pour un crédit moyen de 2 000 euros sur 30 mois.

Pour l’adjoint aux affaires sociales Jean-Marie Daver, il y avait un besoin à Pont : « beaucoup de gens sont exclus du circuit bancaire car ils sont victimes d’une situation sociale, et sont de fait éloignés de bien des facilités. » Et au delà pour l’élu « le microcrédit encourage la capacité des gens à se prendre en main, il peut être le petit coup de pouce qui aide à se sortir d’une situation précaire. »

« Les gens qu’on a aidés retrouvent des situations plus stables »

« On a eu des exemples de gens qui avaient de gros problèmes dentaires et qui n’avaient pas les moyens de faire les soins nécessaires », note le président de la Caisse sociale du Gard Marc Peyré. « Il y a beaucoup de demande en rapport avec la mobilité, comme le financement du permis, d’une voiture d’occasion ou d’un scooter pour aller faire des études ou travailler », détaille le directeur de la Caisse Serge Parrel.

La Caisse « garde le contact avec l’emprunteur, il y a un suivi et un accompagnement », précise le président. Et ça marche : « après cinq ans, on se rend compte que les gens qu’on a aidés retrouvent des situations plus stables et une vie normale », affirme Marc Peyré.

Pour Serge Parrel, « c’est la démonstration que finance et social ne sont pas opposés, mais complémentaires. »

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Plus d’informations sur la Caisse sociale de développement ici.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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