Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 16.06.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 528 fois

NÎMES Un toit pour tous se veut créateur de lien social

Bernardo Pereira, chargé de mission en gestion sociale pour Un toit pour tous. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

1er acteur privé du logement social en Languedoc Roussillon, Un toit pour tous fait face à l'augmentation de son parc locatif (8 400 logements) en développant du lien social grâce à sa nouvelle recrue, chargé de mission en gestion sociale.

C'est le rôle de Bernardo Pereira, fraichement recruté au poste de chargé de mission en gestion sociale. À tout juste 33 ans, la nouvelle recrue veut faire avancer les choses dans l'ordre, mais modestement. "Il faut faire avec nos moyens, on n'a pas la vocation d'être à l'initiative des projets, mais plutôt permettre à ceux des locataires qu'ils se réalisent." Son rôle est celui de médiateur social lors des conflits de voisinage, d'instaurer un dialogue et des compromis entre deux parties. Le plus souvent, Bernardo intervient à la demande des locataires - une demande qui doit être faite par écrit - pour des nuisances sonores. "Les gens ont de plus en plus de mal à tolérer le bruit." Dans 80 % des cas, son intervention suffit. Mais dans certain cas, la mutation d'un des locataires est inévitable. Une situation extrême qui reste assez marginale.

Au delà de ce rôle de médiateur, Un toit pour tous veut aller plus loin en proposant des initiatives comme des ateliers pour enfant ou des grands projets d'association. "C'est la partie la plus intéressante, même si nous n'avons pas cette vocation initiale, cela nous semble intéressant." L'exposition de Street Art au quartier Gambetta avec l'association Bullshit, ou la fresque qui orne la résidence Le Pollux en son la preuve. Son travail se fait en collaboration avec celui des gardiens, qui ont un rapport différent avec les locataires, qu'ils côtoient.

De l'aveux de Jean Paul Giral directeur général d'Un toit pour tous, "Dans certains quartiers, nous sommes les derniers éléments d'un service public. Le poste de Bernardo a de l'avenir..." Seul à son poste, Bernardo assure que les cas de conflit son relativement rares. "Sur 8 400 logements, 8 300 sont sans histoires"

Baptiste Manzinali

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