Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 11.07.2015 - elodie-boschet - 2 min  - vu 316 fois

DE PARIS À ALÈS Fabrice Verdier, le député tout terrain

Fabrice Verdier, député PS. Droits réservés.

C'est devenu une habitude. Chaque année, depuis son élection en 2012, le député socialiste Fabrice Verdier convie la presse autour d'un déjeuner. L'occasion pour lui de faire un bilan de l'année écoulée et surtout, de consolider son image de « bosseur ».

On l'aime ou on ne l'aime pas, mais on ne peut pas lui reprocher d'être absent de la scène politique. Entre ses allers-retours à l'Assemblée nationale à Paris, ses déplacements dans sa circonscription et ses activités à la permanence d'Alès, Fabrice Verdier semble avoir un agenda bien rempli. Surchargé même. Et c'est sans compter ses occupations liées à ses deux autres mandats : celui de maire de la petite commune de Fons-sur-Lussan et celui de conseiller régional.

Entre deux rendez-vous, le député de la quatrième circonscription du département a voulu consacrer un peu de son temps à la presse, pour évoquer les dernières actions menées et pour prouver son assiduité. « Je veux montrer que je suis utile à ce territoire et que je suis un député qui fait son travail », affirme t-il. Ses qualités d'élu, il les connaît déjà : « Je pense que l'on ne peut pas me reprocher de ne pas être sur le terrain, comme c'était le cas avec Max Roustan (son prédécesseur, Ndlr) Même les gens de droite me disent que je suis présent ».

Le numérique et le régime social des indépendants

Depuis un an, Fabrice Verdier a planché sur plusieurs dossiers, dont deux grandes thématiques : l'accès à la téléphonie numérique et à Internet, et la simplification du fonctionnement du régime social des indépendants (RSI). Sur le premier thème, il se félicite d'avoir des résultats encourageants. « Suite à mon rapport, un amendement dans la loi Macron prévoit que toutes les communes aient une couverture 3G d'ici fin 2017. Les opérateurs se sont engagés. Mais il y aura toujours quelques zones d'ombres », reconnaît-il.

Quant à l'épineux dossier du RSI, Fabrice Verdier se montre également satisfait. « Dès le lendemain de la remise de mon rapport, le gouvernement avait repris cinq propositions ». Au final, c'est une feuille de route de 20 mesures qui a été présentée il y a quelques jours par Marisol Touraine. « Les ¾ sont issues du travail que nous avons effectué avec Sylviane Bulteau (députée de la Vendée, Ndlr). En septembre, nous rendrons le rapport définitif et nous nous prononcerons sur l'avenir à moyen et long terme de ce régime ».

Parallèlement à ses missions parlementaires complexes, le député s'attache aussi à être simplement à l'écoute des Gardois. Pour cela, il effectue des permanences dans les 93 communes de sa circonscription. « Parfois les gens viennent me voir pour des problèmes de voisinage, pour des recherches d'emploi... C'est aussi ça notre travail ». Il rencontre également des porteurs de projets associatifs et des créateurs d'entreprise qui ont besoin d'un coup de pouce. « Je respecte mes engagements et je respecte mes électeurs en faisant mon boulot », répète-il. Fabrice Verdier, bon élève ? Les électeurs ont encore deux ans pour se faire leur opinion.

Elodie Boschet

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