Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 04.11.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 159 fois

RÉGIONALES Première réunion pour l'alliance EELV / FDG

Photo d'illustration EELV / Objectif Gard.

Lundi soir, les 17 représentants d'EELV, FDG et Nouvelle Gauche Socialiste se sont réunis au siège d'EELV rue Emile Jamais pour lancer leur campagne commune aux prochaines élections régionales de décembre.

C'était une première réunion physique qui était organisée lundi soir dans les locaux d'EELV à Nîmes entre toutes les organisations de gauche qui ont choisi une liste commune pour l'échéance de décembre 2015. Depuis quelques mois, un projet participatif animé par EELV sur leur site internet et les réseaux sociaux a permis de jeter les premières pierres à l'édifice. "On est assez content du succès puisqu'on a enregistré 400 participants qui ont pris le temps de lire, réfléchir et écrire." précise Franck Médina, représentant EELV. Des propositions qui ont donné lieu à une synthèse de quatre chapitres encore en discussion. Une prochaine réunion est prévue à Lézan le dimanche 6 septembre de 9h à 13h pour débattre des contributions. "On est enthousiaste. À la fois il y a un sentiment d'urgence mais un peu de désespoir aussi car certaines mauvaises stratégies persistent."

Unir les organisations

Si l'heure est à l'union des parties, cela n'a pas toujours été le cas. En juin dernier, c'est le député Christophe Cavard qui claquait la porte d'EELV. "Je n'ai pas l'impression qu'il ai apporté beaucoup à la politique écologiste mise à part sa contribution pour les Gorges du Gardon. Il a été l'un des auteurs du durcissement de la loi de renseignement avec une ligne très droitiste. C'est plutôt une bonne chose qu'il ai claqué la porte." En Languedoc Roussillon Midi Pyrénées comme dans trois autres régions, ces alliances multipartites excluent le Parti Socialiste. Mais l'adversaire principal est ailleurs. "On veut proposer un projet d'espoir. La montée du FN montre un changement de société vers le replis sur soi et la recherche de bouc émissaire" corrige Franck Médina, qui rêve d'une parti unique avec toutes les composantes de gauche. "C'est l'idéal, mais cela ne se fait pas en un jour."

Pour l'heure, reste à savoir à qui profitera cette désunion entre le PS et EELV.

Baptiste Manzinali

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