Hier soir, à 18h, des dizaines de manifestants se sont réunis devant le théâtre du Cratère à Alès et devant le Carré d'Art à Nîmes.

Comme beaucoup de français et comme des millions de personnes du monde entier, les manifestants ont été choqués par la photo du corps sans vie du petit Aylan, 3 ans, retrouvé mort sur les bords de la Méditerranée.

A Nîmes, les membres de la fédération du Parti Communiste, d'Ensemble, de NPA et l'UD CGT ont fait corps pour dénoncer la situation des migrants. Pietro Truddaiu, du PCF, résume le sentiment général des manifestants :"Quand on a découvert cette photo, on était en réunion pour parler des élections. On s'est tous arrêtés, on ne pouvait pas continuer notre petit train-train. Par ce rassemblement, on a voulu donner la possibilité aux gens de dire que ce n'est plus possible. On est la sixième puissance mondiale, on peut tout de même accueillir quelques milliers de réfugiés". Et de lancer une idée :"On va interpeller la mairie de Nîmes pour qu'elle prenne en charge des réfugiés".