Roman Cencic, 55 ans, a officiellement pris les commandes de l'hôpital d'Alès le 1er septembre dernier. Ancien directeur du centre psychiatrique de Pau, il souhaite poursuivre le développement du navire alésien tout en continuant de l'intégrer dans une dynamique gardoise.

En mars dernier, François Mourgues quittait l'hôpital d'Alès après 19 ans de bons et loyaux services, souvent controversés. Après plusieurs mois de flottement, son fauteuil inoccupé vient de retrouver un nouveau propriétaire. Roman Cencic, 55 ans, vient de prendre ses fonctions et s'inscrit dans la droite ligne de son prédécesseur. "Je suis dans une dynamique de service public. On a un très bel outil en termes de locaux et de soins. Il faut les faire évoluer. Des travaux vont encore être faits pour développer l'établissement", annonce le nouveau chef. D'ores et déjà, l'établissement projette la réhabilitation d'un ancien bâtiment de 5000 m2 pour y installer un service de rééducation, ainsi que la création d'un pôle ambulatoire de 4000 m2 d'ici deux ans.

Fort d'une expérience de 6 ans en tant que directeur à Limoux, et de 5 ans à la tête de l'hôpital psychiatrique de Pau, Roman Cencic semble toutefois adopter un style plus consensuel, tout en restant ferme. Il ne se laissera pas impressionner par des délégués syndicaux très présents sur de nombreux dossiers. Il les invite d'ailleurs à un dialogue social respectueux dans les deux sens. "Ils ont déjà tout et des impératifs nous empêchent de faire ce qu'on veut. Je respecterai les règles et travaillerai en partenariat avec eux. Mais il faut que ça soit réciproque", glisse-t-il sans détour.

Originaire de Slovénie, le nouveau directeur a souhaité intégrer le CHAC pour revenir sur un établissement pluri-disciplinaire qui regroupe l'ensemble des spécialités. Il se rapproche ainsi de son épouse qui exerce à Marseille.