SANTÉ Le CHU de Nîmes collabore au projet de recherche européen sur la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA)
Un projet de recherche européen visant à évaluer un nouveau traitement contre la SLA va être lancé avec pour objectif de tester l’efficacité de faibles doses d’interleukine 2 (IL-2), une molécule naturellement produite dans notre corps et qui aide à réguler notre système immunitaire. Actuellement, cette approche thérapeutique par de faibles doses d’IL-2 est en cours d’exploration pour le traitement de maladies affectant le système immunitaire (diabète, arthrite, maladies du foie, de la peau et rejets de greffes,…). L'IL-2 est utilisée depuis de nombreuses années à très fortes doses dans le traitement du cancer. A faibles doses, elle est bien mieux tolérée et pourrait être efficace pour modérer les réponses immunes nocives qui aggravent la SLA.
« Notre principal objectif est de franchir une nouvelle étape dans le traitement de la SLA en ralentissant significativement la progression de la maladie par une faible dose d'IL-2 » explique le Dr Gilbert Bensimon, collaborateur du CHU de Nîmes et coordonnateur scientifique du projet MIROCALS (Modifying Immune Response and OutComes in Amyotrophic Lateral Sclerosis, soit, en français, « modification de la réponse immunitaire et de l’évolution de la sclérose latérale amyotrophique »).
À ce jour, un seul médicament, le Riluzole®, est utilisé pour ralentir la progression de la SLA, mais ses résultats sont insuffisants pour améliorer significativement la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie. De nombreux autres médicaments ont été testés depuis 20 ans, sans aucun succès.
Le Pr Nigel Leigh, du Brighton and Sussex Medical School, co-responsable du projet, déclare: « Nous sommes ravis de collaborer sur ce projet avec des équipes de recherche d’envergure mondiale et leader dans le domaine du développement de biomarqueurs, de l’immunologie, de la génétique et de l’expression génique. Cette collaboration va nous permettre de progresser dans la connaissance de cette maladie et des mécanismes qui en sont responsables. Ces informations doivent nous permettre d’explorer la variabilité individuelle des réponses au traitement conduisant ainsi à une médecine personnalisée ».
La recherche est menée grâce à un partenariat entre des médecins et des chercheurs de premier plan en France, Royaume-Uni, Italie, Suède, Irlande et l’association de patients « MNDA » (Motor Neurone Disease Association) au Royaume-Uni.
En mai 2015, le projet MIROCALS a été lauréat d’un appel d’offres du programme européen « Horizon 2020 » recevant une dotation de 5,98 M€ de la Direction générale de la recherche et de l'innovation de la Commission européenne. Un soutien supplémentaire pour les centres cliniques a été décerné par le Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) en France et d’autres sont en cours d'examen par la MNDA au Royaume-Uni.
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