Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 03.10.2015 - thierry-allard - 2 min  - vu 529 fois

MARCOULE Démantèlement : un nouveau master créé, « un cursus inédit en France »

Les étudiants et les différents partenaires du nouveau master, hier à Marcoule (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Ils sont neuf, de sept nationalités différentes, et ils composent la première promo du tout nouveau Master II Management de l’assainissement démantèlement et de la valorisation des sites industriels.

Un nouveau master développé conjointement par le CEA, le Pôle de valorisation des sites industriels (PVSI), l’IAE, l’université et l’ISEM de Montpellier, ainsi qu’avec l’Institut national des sciences et techniques nucléaires, qui a été inauguré hier à l’Institut de chimie séparative de Marcoule.

Une formation « dont on avait besoin »

« Il y a un an nous avons proposé de créer un master dans le domaine du management dans l’assainissement et le démantèlement, avec l’idée folle de l’ouvrir en septembre 2015, s’est remémoré Yannick Gomez, qui fait partie des initiateurs du projet au CEA. Et c’est aujourd’hui chose faite. »

Une nouvelle formation « dont on avait besoin », affirme le directeur du CEA Marcoule Philippe Guiberteau, saluant « un cursus unique en France, qui s’inscrit pleinement dans les objectifs de PVSI, notamment de structurer la filière. La création de ce master est un exemple significatif de ce qui peut être fait dans ce domaine. » Et justement, dans la structuration de ce nouveau secteur la formation est « un axe fondamental pour accompagner les innovations qu’on fait, et rassembler à Marcoule le tiercé gagnant : la recherche, la formation et l’aspect industriel », poursuit le directeur, parrain de cette première promo.

Concrètement, les étudiants partageront leur temps entre des modules universitaires à Montpellier, des modules professionnels à Marcoule et surtout des sessions d’apprentissage en entreprise. Des étudiants qui ne devraient pas avoir trop de mal à trouver un travail à l’issue de leur cursus : « c’est un secteur pour lequel un gisement d’emploi a été identifié, affirme Philippe Guiberteau. D’autant que leurs compétences dans les techniques innovantes du nucléaire peuvent et doivent être utilisées dans d’autres types de chantiers où on retrouve les mêmes problématiques. » « Il y a un besoin de cadres à même de piloter ces projets », résume le directeur de l’IAE de Montpellier Eric Stéphany, quand le directeur adjoint de l’ISEM Gérald Naro affirmera que ce master est une démonstration de « l’écoute que nous apportons au monde industriel pour coproduire des formations sur mesure. »

« Il est plus judicieux d’avoir une double compétence »

Du côté des étudiants, les profils sont variés. Ainsi, on retrouve des cursus dans les ressources humaines, l’économie gestion ou encore l’imagerie médicale. D’autres, comme Mamadou Malal Parry, viennent du monde industriel. « J’ai fait une formation au Maroc dans le domaine industriel, et un autre master dans le domaine du nucléaire à l’ICSM, explique l’étudiant de nationalité guinéenne âgé de 28 ans. C’est une orientation technique, le côté managérial me fait défaut, et aujourd’hui il est plus judicieux d’avoir une double compétence. »

« Cette formation nous promet du personnel de qualité dans nos entreprises, affirme Philippe Guiberteau. Elle promet aussi de l’emploi dans un secteur en devenir. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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