Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 07.10.2015 - anthony-maurin - 2 min  - vu 422 fois

SOCIAL L'escalier rue Galilée sera installé

L'escalier rue Galilée pose problème, une solution provisoire sera effective avant la fin de l'année. (Photo Anthony Maurin : Objectif Gard)

La rénovation urbaine et l’accessibilité sont les enjeux de demain pour des quartiers en déshérence. C’est en tout cas le sentiment des habitants de Valdegour (Nîmes) qui voient depuis quelques années leur quartier se détériorer rapidement.

Les quartiers sensibles sont bien souvent éloignés du centre-ville et perdent en lien social au fil des mètres de bitume parcourus pour s’y rendre. Les services de l’État peuvent paraître moins visibles et les transports en commun sont certainement à étoffer dans ce genre de secteur mais ce qui pose le problème le plus urgent, c’est un escalier, celui de la discorde.

En effet, rue Galilée à Nîmes un immeuble construit en contre-bas de la chaussée et accueillant des centaines d’habitants, n’a pas d’accès direct à la route et aux transports en commun. Pire, l’habitude faisant son effet, les riverains et tous ceux qui veulent passer de la rue Galilée à la place éponyme font le grand saut… Nul ne fait le tour de la barre, chacun préfère enjamber le garde-corps et risquer la chute. Minots, vieillards, médecins et autres femmes enceintes prennent ainsi le risque de se retrouver à la vitesse grand V deux bons mètres plus bas ou des tubes métalliques tranchants les attendent. " L’escalier était une promesse. Il est réalisé depuis mars 2015 mais Erilia, le bailleur et propriétaires des lieux, ne voulait pas l’installer. Nous allons le placer avant la fin de l’année au centre de la barre, dans l’urgence, et nous programmons le projet, plus vaste et accessible aux personnes à mobilité réduite dans le cadre de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine " évoque Richard Tibérino, adjoint à la sécurité de la Ville.

"Pour réduire les coûts du chantier à venir, il serait intéressant d’intégrer les gens du quartier, on pourrait faire une sorte de chantier d’insertion. Il en va de même pour les sous-sols du bâtiment, ils sont sales et si on les nettoie voire si on pense à une réouverture, cela pourrait permettre un désengorgement du quartier !" conclut Madani Marzuk.

Anthony Maurin

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