TRAIT POUR TRAIT Fresque de l'école Prosper Mérimée : l'innocence de l'enfance face à la folie des adultes
Débats houleux cette semaine autour du taureau et du torero effacés de la fresque de l'école Prosper Mérimée. Des hommes politiques, comme le sénateur-maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, n'ont pas hésité à dénoncer cette remise en cause de la liberté d'expression (lire ici). Dans nos commentaires, les avis sont partagés mais toujours tranchés : certains regrettent que l'Education Nationale se soit couchée devant des "fanatiques" alors que d'autres applaudissent la décision des deux mains. Il n'est pas question ici de trancher, de distribuer les bons ou mauvais points. Mais on ne peut pas s'empêcher de penser à l'auteur du dessin, un enfant innocent qui était tout simplement content d'apporter sa touche personnelle à la décoration de son école et qui ne pouvait deviner l'ampleur que prendrait son dessin.
Hier matin, dans nos colonnes, nos lecteurs ont pu lire l'analyse de Marie-Christelle Goubet, bâtonnière au barreau d'Alès. Voici ce qu'elle disait :" Je pense à cet enfant qui a dessiné et à qui on dit, "Ça, il faut le supprimer". C'est terrible et incompréhensible sur le plan pédagogique. Comment l'enseignant qui l'a guidé peut-il lui faire comprendre que ce qu'il a dessiné est désormais interdit ?". Et comment expliquer à cet enfant que les adultes, ces personnes pleines de 'sagesse', peuvent se battre pour son dessin ?
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