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Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 17.10.2015 - tony-duret - 2 min  - vu 905 fois

AU PALAIS Il s’en passe de belles dans les couloirs de l’école de Police de Nîmes…

Photo d'illustration. Palais de Justice de Nîmes. D.R/

Ce n’est pas un scoop : le 15 août, il fait chaud. Si chaud, qu’à l’école de Police comme ailleurs, on a besoin de se désaltérer. C’est ce que va faire Jack, un jeune stagiaire de l’école. Avec ses copains de promo, il participe à une soirée improvisée dans une chambre de l’école. Les whiskys coulent à flot pendant plusieurs heures. Ivre, Jack quitte la soirée sur les coups d’une heure du matin. Mais plutôt que de rejoindre sa chambre, il va avoir la mauvaise idée de se rendre dans celle d’une jeune femme, une fille de la promotion qu’il ne connait pas plus que ça mais qui doit tout de même avoir assez de qualités pour venir échanger avec elle à cette heure-là de la nuit.

Arrivé dans la chambre, Jack demande à la jeune femme si elle dort. Il la caresse un peu, sort son téléphone portable, le passe sous les draps et prend trois photos de sa camarade en petite culotte.

Jugé pour atteinte sexuelle, Jack se fait tout petit. A la barre, il regrette :

-          J’ai effectivement fait trois photos que j’ai immédiatement supprimées.

-          Quand elle vous l’a demandé ?, interroge le président Bandiera.

-          Non, quand elle s’en est aperçue… Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. J’avais bu ce soir-là. Je me suis excusé auprès d’elle directement.

-          Vous contestez toujours avoir touché son corps ?

-          Non, j’ai touché son épaule pour savoir si elle dormait. Puis j’ai posé ma main sur sa jambe pour prendre appui et ainsi soulever le drap.

-          Ca me paraît acrobatique votre histoire. Soyons sérieux !, gronde le magistrat qui révèle que plusieurs photos de femmes nues ont été retrouvées sur son téléphone. Et sur votre appétence à la photographie des femmes, qu’avez-vous à nous dire ? Parce qu’on a des photographies pornographiques avec des sexes en gros plan ?

-          C’est celui de ma copine.

-          Dans votre chambre, on a aussi retrouvé un sex-toy et des menottes…

-          Oui, c’est pour ma copine.

La peine, en revanche, ne sera pas pour sa copine. Cette soirée arrosée entre collègues de promo va lui a coûter cher : 10 mois de prison avec sursis. En plus de sa carrière de policier qui a pris fin après avoir été sanctionné par son école.

Tony Duret

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