L'adjoint à la ville en charge des sports est un élu plein de promesses pour la droite nîmoise. Discret, fidèle et travailleur, l'élu de 29 ans a été nommé directeur de campagne de la liste Les Républicains pour les Régionales dans le Gard.

OG : Cette fonction est une sorte de promotion pour vous, non ?

JP : Promotion ? Je ne le prends pas comme cela. Avant d'être élu, je suis un militant. Il faut être sur le terrain au contact des gens. C'est la tête de liste Les Républicains du Gard Christophe Rivenq qui m'a proposé d'être directeur de campagne. J'ai déjà une expérience dans ce domaine puisque je l'ai été en mars dernier pour le binôme Chantal Barbusse (Les Républicains)/Thierry Procida (UDI) aux Départementales et avant aux cantonales de 2008 pour Franck Proust (Les Républicains).

Objectif Gard : En quoi consiste le rôle d'un directeur de campagne ?

Julien Plantier : C'est un peu une courroie de transmission entre l'équipe régionale et celle du Gard. Mais je tiens à préciser qu'il s'agit d'un travail d'équipe. D'ailleurs, un staff de campagne a été constitué réunissant une quinzaine de personnes dont Pierre Martin, conseiller municipal d'Alès et Pascale Mourrut (attachée parlementaire de Vivette Lopez, NDLR). Notre rôle sera de décliner au niveau local la campagne régionale, comme la préparation des visites, des meetings ou l'organisation du tractage.

OG : Du coup, si le directeur de campagne est mauvais, est-ce que la défaite est certaine ?

JP : Bien sûr que non (sourire). Tout n'est pas entre les mains d'un seul homme. C'est une équipe. Dans le Gard, nous avons connu quelques péripéties, mais nous sommes désormais en ordre de bataille. Le directeur de campagne n'est pas le maître du jeu, il est soumis aux directives du candidat.

Propos recueillis par Coralie Mollaret