Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 01.11.2015 - tony-duret - 1 min  - vu 138 fois

AU PALAIS La cabane au fond du jardin ne sera pas détruite

Palais de justice de Nîmes. DR

L’histoire n’est pas de la plus grande fraîcheur. Voilà une quinzaine d’années que Sophie, une quinquagénaire qui vit à Roquedur, est sommée de détruire une cabane installée sans permis de construire. Il faut dire que l’endroit ne ressemble pas à la petite cabane que l’on peut imaginer. Celle-là fait 24 m2, est construite sur pilotis et possède même une terrasse ! Mais cette ancienne agricultrice, aujourd’hui couturière, l’assure : elle ne vit pas dedans.

-          Il n’y a aucune fondation en béton. C’est une cabane pour mes enfants. Ils ont joué, ils ont grandi dans cette cabane. C’est un bien précieux, un endroit du dimanche. J’y entrepose mes outils pour le jardinage parce que j’étais agricultrice pendant trois ans. Je m’occupe de mes abricotiers régulièrement. Ensuite, j’ai repris mon premier métier de couturière…

Le président du tribunal correctionnel de Nîmes la coupe :

-          Votre vie est très intéressante mais on a 23 dossiers !

Une manière polie de conseiller à la Gardoise d’abréger. Le tribunal n’a pas suivi les réquisitions du procureur qui demandait la démolition de la cabane. Sophie devra payer une amende de 1 000€ dont 500€ avec sursis mais sa cabane reste en place.

Tony Duret

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