Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 06.11.2015 - thierry-allard - 3 min  - vu 200 fois

UZÈS Le contrat de ville approuvé par le conseil municipal

Hier soir, lors du conseil municipal d'Uzès (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Avant sa signature par le préfet, le contrat de ville a été approuvé hier soir en conseil municipal.

Ce document, qui définit les orientations et les axes stratégiques menés dans le cadre de la nouvelle politique de la ville d’ici à 2020, a donc été soumis au vote du conseil municipal.

« Nous avons fait ce qui nous était demandé »

Il englobe une zone prioritaire de 1301 habitants. « L’Etat a d’abord défini comme prioritaire le quartier des Amandiers, puis de Mayac et comme cela ne faisait pas assez d’habitants, il a été ajouté le lotissement Saint-Géniès », explique le maire Jean-Luc Chapon, répondant à une question du conseiller municipal d’opposition Jérôme Maurin, qui s’étonnait de ne pas voir le périmètre précis du contrat figurer.

Sa collègue de l’opposition Caroline Sépet a ensuite critiqué la taille du collège habitants du conseil citoyen, créé à l’occasion du contrat de ville, composé de sept personnes : « c’est très peu, c’est dommage de le limiter ainsi. » « Nous avons fait ce qui nous était demandé, a rétorqué le maire. Nous ne prendrons pas une personne de plus, pour ne pas nous mettre hors-la-loi. »

« On ne vous a pas attendu »

La conseillère d’opposition soulignera aussi une phrase figurant dans le contrat, sur la sécurité aux abords des collèges, pour rebondir sur le cas des écoles primaires Pas du Loup et Jean-Macé : « il n’y a pas d’axes de déplacements doux entre ces deux écoles, c’est dommage qu’il ait fallu attendre le contrat de ville. » Jean-Luc Chapon lui répondra que « nous avons mis dans le contrat l’aménagement de toute l’avenue Alteirac avec de trottoirs séparés par des barrières. »

Pour autant, le chapitre des déplacements doux dans le contrat de ville n’était pas clos, puisque le conseiller d’opposition Martial Jourdan convoquera ses « archives pour y voir qu’en 2003 il en était déjà question. Espérons qu’on n’attendra pas douze ans de plus… » « Pour la zone piétonne on ne vous a pas attendu, rétorquera sèchement Jean-Luc Chapon. Il y a une piste piétonne qui vient du centre-ville vers Mayac. Si vous voulez parler du quartier, il faut bien le connaître. »

« On attendait des actions concrètes »

Le conseiller d’opposition a ensuite évoqué le nombre important de projets figurant dans le contrat : « je vous reproche de ne pas avoir fixé deux ou trois grands projets avec les habitants, pour pouvoir les évaluer rapidement. Je note aussi que l’épicerie solidaire n’apparaît pas, on attendait des actions concrètes. » « Nous avons cinq ans, et la CCPU a recruté une personne pour ça », a répondu l’édile, avant d’évoquer « le projet de faire une vigne sur le quartier, et des jardins familiaux. On a bien avancé, le terrain va nous être vendu. On n’a pas pris de retard. »

Le contrat a été voté à l’unanimité. Il sera signé avec le préfet vendredi prochain.

Et aussi :

Syndicat Mixte d’Electricité du Gard (SMEG), la ville rend les armes : après avoir encore il y a un an refusé d’intégrer le SMEG, la cité ducale va finalement le faire. Il faut dire qu’elle était la dernière commune, avec Nîmes, à ne pas y adhérer. Nîmes l’ayant intégré, Uzès suit « pour éviter que nous y soyons intégrés de force », explique Jean-Luc Chapon. « Je trouve surprenant votre changement de position », lui lancera Jérôme Maurin, badin. « Vous aviez voté favorablement l’année dernière, alors souriez ! » lui rétorquera le maire, avant de justifier plus avant sa décision : « si on adhère, le SMEG va toucher 300 000 euros de plus en devenant syndicat départemental. Donc au lieu d’attendre l’obligation en février, on y va maintenant. » Le délibération a été votée à l’unanimité.

L’EHPAD de Montfrin va fusionner avec le centre hospitalier : le conseil municipal devait donner son avis sur le projet de fusion, et une fois n’est pas coutume, il n’y a pas eu débat. « C’est souhaitable », a estimé le maire, quand Caroline Sépet a affirmé que « cette mutualisation allait dans le bon sens. » Jean-Luc Chapon en a profité pour faire une aparté sur le cas du projet de fusion entre le Mas Careiron et l’hôpital local, qui fait l’objet d’un rejet catégorique de l’intersyndicale du Mas Careiron : « c’est dommage, mais pour l’hôpital local il va falloir qu’on se tourne vers une plus grande structure. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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