Hier soir, à l'occasion du débat d'orientation budgétaire, le groupe de la Majorité IEC (Intérêt et Esprit Communautaire) a été invité à s'exprimer sur la politique de l'agglomération. Le groupe composé de 14 maires* sur les 27 de Nîmes Métropole est nuancé sur le soutien qu'il apporte à l'exécutif. L'adjoint au maire de Lédenon Bernard Pradier a "fait une analyse géographique des investissements" de l'EPCI : "on s'aperçoit qu'en dehors de la gare de Manduel-Redessan qui sera la gare TGV de Nîmes, la grande partie des investissements se fait sur la ville centre". Si Nîmes représente plus de la moitié des habitants de Nîmes Métropole, le délégué communautaire a appelé à "ne pas oublier les petites communes qui doivent suivre le rythme parfois soutenu de l'agglo et qui souffrent, eux aussi, de la baisse de la DGF, diminuant leur capacité d'investissement".

Satisfait que la ligne T1 du TCSP descende jusqu'à Caissargues (14 millions d'euros), le groupe aimerait que celle-ci soit prolongée jusqu'à l'aéroport Nîmes-Garons. Une doléance partagée et soutenue par le maire de Saint-Gilles et président du groupe UPNM (Union Pour Nîmes Métropole), Eddy Valadier. "À l'identique, nous souhaitons que la ligne T2 ait une véritable dimension intercommunale", soutient le président du groupe IEC Serge Reder qui, en dernière séance publique, avait tapé du poing sur la table afin que toutes les communes alignent leur taux de TEOM sur  celui de Nîmes (10,71%). Enfin, le groupe souhaite que Nîmes Métropole relance sa politique de développement par secteur "permettant une meilleure diffusion géographique des investissements".

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