AIGUES-MORTES reconstitue son passé de pierres et de bois
L’époque n’est pas forcément calme et apaisée mais il en va du destin de l’Histoire de la France au fil des siècles. Le pays a toujours connu des doutes et des moments de troubles. L’image d’un Moyen-Âge guerrier est certes véridique mais cette période fut moins belliqueuse que l’image que l’on s’en fait.
Aigues-Mortes, cité médiévale s’il en est, s’inscrit dans cette suite logique et la création de la cité dans les marécages est la preuve d’une certaine luminosité d’esprit, même si ce port fut d’abord créé pour partir en guerre.
Aujourd’hui les choses changent et la cité propose un retour en arrière sur son passé, sur le temps de ses premiers bâtisseurs, sur l’époque qui était l’âge d’or de la ville. "Promenons-nous dans le bois", une grande exposition qui s’achève bientôt nous parle de cette époque et retrace visuellement les éléments connus et moins connus des constructions de l’époque.
L’architecture, vecteur de valeurs et de pouvoir, prend une place prédéterminante durant ces siècles de pénombre. Montrer son savoir-faire et mettre en avant des idées, voilà le but de l’architecture. La pierre et le bois deviennent les éléments fondamentaux de ces créations et servent la grandeur de des plans.
Le perfectionnement de l’outillage, la mise au point des engins de levage, de transport, les échafaudages, permettent la construction de vastes et complexes fortifications. Des aménagements de bois complètent les dispositifs défensifs de l’architecture de pierre.
Les pont-levis et ponts mobiles pour franchir les fossés, les portails hauts et massifs qui équipent les portes de ville, les herses à l’ingénieux système de levage, les pilotis qui consolident les sols meubles sur lesquels reposent les constructions, les hourds de défense, les charpentes et planchers… De nombreuses pièces de bois ont laissé leurs traces sur les fortifications d’Aigues-Mortes. Ces empreintes en négatif dont on ne visualise plus le rôle architectural d’origine, sont toujours présents.
Trois cabinets d’architecture, Thomas Dalby, les agences NAS Architecture et Byme Architecture, vous proposent une promenade des remparts, faite de surprises, d’installations. Des trous sont remployés, des vides remis en fonction, servant d’appuis à de nouvelles constructions, inédites et créatives, ouvrant de nouvelles perspectives, un nouveau regard, une alternative… A la porte des Moulins, vous découvrirez par l’image l’univers médiéval de la construction en bois, l’outillage, les gestes et savoir-faire, les engins indispensables tels écureuils, échafaudages, ou cintres qui permettent la construction des voûtes. Il faut savoir que les pilotis de la fondation de la Tour de Constance ont nécessité 5000 arbres !
Infos pratiques : jusqu'au 30 novembre.
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