Depuis septembre, une école doctorale s'est ouverte à l'Université de Nîmes pouvant accueillir une vingtaine de chercheurs. Un premier docteur en droit public vient d'émerger.

L'école doctorale de l'Université de Nîmes ouvre le champ des possible. Comme Objectif Gard l'avait annoncé il y a déjà quelques mois, l'Université de Nîmes célèbre tout juste son école doctorale. Inauguré en septembre dernier, elle forme des docteurs dans les risques naturels et sanitaires, technologiques et environnementaux. En co-accréditation avec l'Ecole des Mines d'Alès, "c'est bien la preuve que l'EMA ne part pas de Nîmes" s'est réjouit son directeur Bruno Goubet, la formation dispense d'un niveau d'étude bac + 8 et est ouverte à l'internationale grâce montage de thèses de doctorat en cotutelle. Ce dernier se dit "fervent défenseur d'un pôle métropolitain Nîmes-Alès et ajoute, C'est la fin d'un long combat dont va rejaillir une nouvelle période de développement." Un premier Conseil de l'école doctoral vient d'être mis en place. Il est composé de 16 membres dont des représentants des établissements, des équipes de recherche concernées, de doctorants élus et de membres extérieurs dont des personnalités françaises. "Ils nous aide à connaitre les besoins locaux en matière de formation doctorale" précise Karine Weiss, directrice de l'école.

L'école fête son premier docteur en droit public, Yannick Martiquet dont la thématique de recherche portait sur "les problématiques juridiques de l'implantation d'une installation nucléaire de base." Une centaine d'école doctorale existe en France.

Baptiste Manzinali