Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 04.12.2015 - eloise-levesque - 2 min  - vu 99 fois

ALÈS Une centaine de "citoyards" mobilisés contre l'agglo à 75

Elus et militants se sont succédé au micro. Eloïse Levesque/Objectif Gard.

Elus d'extrême gauche et agents territoriaux, une centaine de personnes étaient rassemblées ce soir devant la sous-préfecture d'Alès pour dire "non" à l'agglo à 75 voulue par le Préfet du Gard. Une mobilisation probablement insuffisante pour faire bouger les contours de la nouvelle carte.

St-Julien-les-Rosiers, les Salles du Gardon, Cendras, Le Martinet, Génolhac, de nombreux élus extrême-gauche destinés à rejoindre l'agglo d'Alès en mars prochain étaient mobilisés ce vendredi contre la nouvelle carte intercommunale dessinée par le Préfet. "Au Pays grand'combien, on n'était pas obligé de rejoindre la capitale cévenole et 4 communes sur 9 sont contre. Si ça continue, dans quelques années, nos responsabilités vont se résumer à choisir la couleur des lampadaires!  On est pour la mutualisation de projets, mais pas pour la disparition des communes!", a clamé Georges Brioudes, maire des Salles du Gardon.

Pendant près d'une heure, les prises de parole se sont ainsi succédé devant la sous-préfecture avec un seul mot d'ordre : "citoyard", en référence aux camisards. "Même s'il a dit non pour d'autres raisons, Max Roustan a aussi refusé ce redécoupage. De nombreuses communes sont contre et ça met la pression au Préfet. On peut encore gagner", a avancé Eric Maubernard, édile de St-Jean-du-Pin. "On aurait pu fusionner avec une communauté de communes voisine, sans pour autant faire un géant", a renchérit Michel Mercier, maire du Martinet.

Jeudi 10 décembre, les 50 membres de l'Agglo d'Alès se prononceront pour ou contre la fusion. Ribaute-les-Tavernes, Générargues, Anduze et Alès devraient voter contre. En Hautes-Cévennes également, les neuf communes ont déclaré leur refus de cette carte. Mais le Pays grand'combien devrait le même jour - et de justesse - suivre l'avis du Préfet, tout comme Vivre en Cévennes, où seul Le Martinet souhaite encore résister. Peu de tractations ont eu lieu en coulisses pour faire bouger les lignes. Les dés sont vraisemblablement jetés.

Eloïse Levesque

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