Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 10.12.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 138 fois

NÎMES Rassemblement "pour la défense des libertés publiques" devant la Préfecture, ce samedi

Photo d'illustration

Les organisations CNT 30, SOLIDAIRES 30, AL 30, NPA 30, FA 30-84 et les Indigné-es de Nîmes appellent à un rassemblement "contre l’état d’urgence et pour la défense des libertés publiques" devant la Préfecture du Gard, ce samedi 12 décembre 2015 à 15h.

"Suite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, la situation sécuritaire et répressive a pris une dimension très particulière. Interdictions de manifestations, perquisitions administratives, gardes à vue : l’usage politique fait par le gouvernement de l’état d’urgence a conduit ces derniers jours à la multiplication des interventions dans des milieux militants – notamment écologistes – et à de nombreuses assignations à résidence pour motifs politiques.

Le 14 novembre 2015, l’état d’urgence a été instauré en France pour une durée de trois mois reconductible. Et le 24 novembre, le gouvernement a informé le Conseil de l’Europe de « sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l’Homme » (Il donne de nouveaux pouvoirs à la police en matière de perquisitions, surveillance électronique, sans passer par le juge). A travers ce vote, les députés de « gauche » comme de droite ont mis en route un engrenage sans fin qui comme pour le plan « Vigipirate », risque de n’être jamais interrompu.

Une fois de plus, ces politiques répressives et antisociales, qui visent à détruire les droits et les libertés fondamentaux, ne font que le lit des partis d’extrême droite. Nous appelons l’ensemble de la population, à venir se mobiliser pour la défense des libertés publiques, celles d’aller et venir, de manifester, du droit de grève... Bref cette liberté d'expression que Les dirigeants économiques et politiques de ce pays ont beau jeu d’aller défendre d’une main quand ça les arrange en la muselant de l’autre notamment sur le terrain syndical, dans les luttes sociales, là où se défend le droit des travailleurs et des travailleuses.

Nous exigeons : -L’arrêt immédiat de l’Etat d’urgence -La relaxe pour l’ensemble des inculpé-es du 29 novembre -Plus de justice sociale."

Abdel Samari

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