Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 03.01.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 165 fois

GARD Les toros au centre des débats en 2016

(Photo archives Anthony Maurin)

2016 sera une année charnière dans bien des domaines. L'économie, l'emploi, la santé ou encore l'éducation et bien entendu la défense du territoire seront les priorités du gouvernement mais des débats de fond bien plus agités mais moins médiatisés seront aussi sur le devant de la scène de cette nouvelle année.

Quand on parle de devant de la scène, le centre de l'arène serait un meilleur indicateur géographique... C'est même devant le Tribunal que se rencontreront en début d'année (les 14 et 15 janvier) les deux camps lors du procès de l'affaire de Rodilhan. Mais les velléités, nombreuses, ne s'en tiennent pas qu'à la procédure judiciaire. Encore très récemment, pour Noël, quelques plaisantins se sont amusés à peinturlurer la statue  de Christian Montcouquiol, Nimeño II, un des emblèmes de Nîmes qui a les pieds plantés sur le parvis des Arènes.

"Ces groupuscules violents sont passés maîtres dans l’art de la provocation et des agressions physiques ou verbales contre la corrida et tous les symboles de la culture et des traditions taurines. Les aficionados ont toujours pratiqué avec passion et dignité les traditions taurines profondément ancrées dans leur histoire, dans le respect des valeurs de liberté et de démocratie" évoque les membres de la coordination des clubs taurin du Gard. "Ils revendiquent le droit d’assister aux corridas dont la légalité et la constitutionnalité ont été consacrées par les plus hautes instances de la République. Nous avons confiance dans la justice, demandons aux aficionados, ainsi que nous l’avons toujours fait, de ne pas céder aux provocations de ces groupuscules antis-taurins afin que vive la Fiesta Brava".

De son côté, l’Association des Éleveurs Français de Taureaux de Combat a vu Franck Proust, député européen. Ce dernier a reçu les "ganaderos" français en vue d’évoquer notamment les conséquences du vote des eurodéputés, du 28 octobre dernier, contre les subventions agricoles communautaires au profit des éleveurs de taureaux de combat. Par la même occasion, diverses questions, tenant à la défense de la tauromachie ont été abordées.

Franck Proust a tenu à rassurer une nouvelle fois les éleveurs sur le fait que les subventions européennes sont allouées selon les règles édictées par chaque État et qu’en conséquence, l’Europe ne pouvait en aucun cas décider en lieu et place des états. Le vote du 28 octobre 2015, largement manipulé par le mouvement "anti-corrida" n’a donc aucune portée juridique.

La discussion s’est ensuite poursuivie sur les diverses actions à mettre en place pour la défense de la culture taurine.

Anthony Maurin

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