UZÈS Mas Careiron : la possibilité d’un accord
Après un an et demi de conflit entre l’intersyndicale et la direction du centre hospitalier uzétien, un accord sur la gestion du temps de travail semble enfin se dessiner.
Ils étaient encore nombreux et bruyants ce matin à l’entrée puis à l’intérieur du bâtiment administratif du centre hospitalier du Mas Careiron.
« On estime que c’est notre maximum »
Image devenue presqu’habituelle, à l’orée de la dernière réunion de négociation sur la gestion du temps de travail, pomme de discorde entre la direction et l’intersyndicale, la première voulant revenir sur les 11 jours de congés, et la seconde ne voulant rien lâcher sur ce point.
Entretemps, l’intersyndicale Sud FO CGT USP a fait un pas qui pourrait s’avérer décisif : « pour faire avancer les négociations, les agents ont accepté de lâcher trois jours et demi de repos compensateur pour participer à la résorption du déficit budgétaire », explique Edouard Gloanec, de SUD Santé-sociaux.
« On estime que c’est notre maximum », affirme le syndicaliste, qui chiffre l’impact de cette proposition à « 600 000 euros d’économies par an d’une manière pérenne, sachant que le déficit est d’un peu plus d’un million d’euros. »
Alors « pour mettre un peu la pression », dixit Edouard Gloanec, le personnel du centre hospitalier était en grève hier, avant de se réunir en assemblée générale en début d’après-midi, dans la foulée de la réunion de négociations.
« Un accord devrait être signé »
Une réunion qui a finalement débouché sur des avancées sur la gestion du temps de travail, malgré l’absence du directeur Pierre Nogrette. « Aujourd’hui on a senti une direction plus en passe d’aboutir à un accord », note Edouard Gloanec. « Il semble qu’on soit tombés sur un accord », estime le Dr Philippe Gasser de l’USP. La direction verrait en effet d’un bon œil la proposition de l’intersyndicale de renoncer à trois jours et demi de repos.
« La direction va maintenant chiffrer l’impact de la proposition », note Edouard Gloanec. Prochain rendez-vous le 28 janvier, date à laquelle « un accord devrait être signé, puis passer en référendum devant l’ensemble du personnel, devant le Comité technique d’établissement puis le conseil de surveillance », avance le Dr Gasser.
On l’a compris, jamais un accord n’a semblé aussi proche entre la direction et l’intersyndicale pour mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré, comme le rappelle Fabrice Aimé de FO : « ça fait un an et demi qu’on ne parle plus des patients. »
Et aussi :
Un autre sujet risque de prendre le relais du temps de travail, il s’agit cette fois du gel de temps médicaux. « Depuis le 1er janvier, il n’y a plus de psychiatres sur les centres médico-psychologiques de Ganges et du Vigan (qui dépendent du Mas Careiron, ndlr) et un poste en moins à Anduze, affirme le Dr Gasser. On ne connaît pas le devenir de ces postes, mais ce gel des temps médicaux précarisent l’accès aux soins. » Et le syndicaliste d’affirmer vouloir « entamer une discussion avec la direction sur ce point. »
Thierry ALLARD
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