Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 09.01.2016 - tony-duret - 3 min  - vu 250 fois

NÎMES OLYMPIQUE – BREST 2-0. Une victoire amplement méritée

Nîmes Olympique. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ce soir, les Crocos se sont imposés sans difficulté face à une faible équipe de Brest grâce à des buts de Koura et Azouni. Avec ce succès, les joueurs de Bernard Blaquart reviennent à 7 points du premier non-relégable, Sochaux.

Sept occasions dont deux franches. Aucune pour Brest. Et 0-0 à la mi-temps. Les Crocos pouvaient nourrir des regrets dans cette première période qui a démarré tambour battant avec un Cissokho en grande forme sur son aile gauche. C'est lui qui donne la première occasion au Nîmes Olympique en servant Mounié dont la frappe à 20 mètres est trop croisée pour tromper Johan Hartock (3'). Après un nouveau raid sur l'aile gauche, Cissokho crochète et élimine deux adversaires avant de frapper du droit. Le portier repousse du bout des doigts (9'). Nîmes domine complètement ce début de rencontre et se procure une occasion en or par l'intermédiaire de Koura qui centre aux six mètres pour Cissokho, seul, qui rate l'immanquable en envoyant le ballon au-dessus (20'). Mais les Crocos ne baissent pas les bras, d'autant que l'équipe de Brest est transparente. Mounié tente sa chance à l'entrée de la surface, Hartock repousse des deux poings (31'). Azouni imite Mounié mais son tir est trop faible pour inquiéter le gardien (34'). Koura sera le dernier à faire trembler l'équipe d'Alex Dupont par un tir sous la barre dévié in-extremis par Hartock (44'). Vraiment dommage.

La deuxième mi-temps repart sur le même rythme que la première. Ripart donne à Koura qui réussit à éliminer le portier mais derrière c'est un Brestois qui récupère (49'). Sur un corner tiré par Savanier, Mounié reprend de la tête mais Hartock sauve une nouvelle fois son équipe d'une parade sur la ligne (52'). Les occasions s'enchaînent et semblent toutes plus énormes les unes que les autres. Un nouveau coup franc de Savanier est repoussé des deux poings par le portier dans les pieds de Koura qui envoie un missile à ras de terre dévié, cette fois, par un pied adverse (56'). Quand ça ne veut pas... Il aura fallu attendre l'heure de jeu pour voir la première occasion nette des visiteurs. Après un cafouillage des Crocos, Adnane se retrouve seul mais son tir n'est pas assez appuyé pour inquiéter Michel. La délivrance va – enfin – arriver grâce à l'entrée décisive de Maoulida, seul sur l'aile droite, qui sert parfaitement Koura. L'attaquant contrôle et frappe sous la barre. Cette fois, c'est la bonne (69') ! 1-0. Derrière, les Crocos auront deux occasions en or de tuer le match. D'abord par Cissokho qui élimine Hartock sans parvenir à tirer derrière (70') et par Mounié, après une talonnade géniale de Maoulida, qui échoue face au gardien (73'). Que d'occasions ! Mais Azouni délivrera le stade des Costières d'une frappe du gauche splendide qui touche la barre transversale et rentre (85'). 2-0. Une victoire largement méritée face à une équipe transparente.

Anthony Briançon et Gaëtan Paquiez. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Les réactions :

Alex Dupont : « On a fait un match d'une faiblesse technique... (il soupire) On n'était pas au niveau. On n'a pas fait trois passes de suite. C'est un match d'une qualité affligeante. Il faut se taire et se passer au match suivant ».

Bernard Blaquart : « On a fait un match plein. On a mis un peu de temps pour marquer mais mieux vaut tard que jamais. Je suis content pour les joueurs. On avait décidé de les prendre très très haut. Les joueurs ont été chercher ce qu'ils avaient en eux. Pour le maintien, c'est les rêveurs qui en parlent, moi je suis entraîneur de foot. Gagnons des matchs et on verra bien »

Gaëtan Paquiez : « On a été des guerriers, des frères. On prend pas de but, on a tous bien défendu, on a vraiment tout donné ».

Anthony Briançon : « On a maîtrisé le match de bout en bout. C'est une victoire méritée même si on aurait pu se mettre à l'abri plus rapidement. C'est vraiment le match parfait qu'il faudra reproduire. Ce soir, on ne parle pas de maintien. On va prendre les matchs les uns après les autres. Comme on dit chez nous : on craint degun »

Tony Duret

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