Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 13.01.2016 - elodie-boschet - 2 min  - vu 2732 fois

FAIT DU JOUR Yuna et Antony, « mécaniciens du corps » à Alès

Yuna et Antony, étiopathes à Alès. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

En octobre dernier, Yuna Simoulin et Antony Bernier, 27 et 30 ans, ont ouvert un cabinet d'étiopathie à Alès. Ils soignent de nombreuses pathologies grâce à une méthode de soins manuelle, sans médicaments.

Sciatiques, lumbagos, entorses, troubles digestifs, migraines... L'étiopathie, créée en 1963 par Christian Trédaniel, traite de nombreuses pathologies qui affectent le corps. Proche de l'ostéopathie, elle s'en différencie par son approche, fondée sur la recherche de l'origine des maux. Après l'identification des causes, différents types de manipulations sont pratiqués afin de soulager le patient sur la durée.

Dans le Gard, seuls deux cabinets d'étiopathie existent. L'un se trouve à Saint-Laurent-d'Aigouze, le second est ouvert depuis seulement trois mois dans la capitale des Cévennes. Yuna et Antony, fraîchement diplômés de la faculté d'étiopathie de Bretagne, arrivent tout droit de Rennes. « Nous ne connaissons pas du tout Alès. Nous avons choisi cette ville car la région nous a plu et l'étiopathie n'est pas très développée ici », explique Antony. Et faire connaître cette médecine manuelle auprès des Cévenols est justement l'ambition du couple.

« Nous sommes des mécaniciens du corps »

Passionnés par leur métier, les deux jeunes étiopathes se définissent comme « des mécaniciens du corps », prêts à intervenir dès qu'une souffrance physique gênante au quotidien se manifeste. Pour autant, certains problèmes ne relèvent pas de leur domaine : invasions microbiennes graves, incidences chirurgicales, atteintes irréversibles... « Dans ces cas, nous orientons la personne vers les praticiens compétents ».

D'une durée d'environ 45 minutes, la séance se déroule en deux parties : un interrogatoire précis sur la douleur évoquée par le patient, suivi de gestes manuels pratiqués en position assise ou allongée. « Nous utilisons un ensemble de techniques qui ne sont pas douloureuses et qui sont adaptées à chacun », précise Yuna. Dans la plupart des cas, les résultats sont rapides et pérennes. « Une à quatre séances peuvent suffirent, et le malade ne revient plus », assure Antony. « C'est plus efficace que les antalgiques, qui n'agissent que sur les symptômes », poursuit-il.

Situé derrière la clinique Bonnefon, au 35 rue Jean Julien Trellis, leur cabinet est ouvert du lundi au samedi, sur rendez-vous et selon des horaires très flexibles. Pour une séance, il faut débourser 40 €, dont une partie peut être remboursée par certaines mutuelles. Contact : 06 51 07 20 39.

Elodie Boschet

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