Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 18.01.2016 - anthony-maurin - 3 min  - vu 190 fois

UZES Carole Delga et Denis Bouad présents pour la Journée de la truffe

Pour sa première sortie dans le Gard Carole Delga s'est rendue à Uzès en compagnie de Denis Bouad pour le week-end de la truffe (Photo Anthony Maurin : ObjectifGard)

Pour sa première sortie dans le Gard, la Présidente de la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Carole Delga, s'est rendue à Uzès en compagnie du régional de l'étape, Denis Bouad, Président du Conseil général du département.

Dimanche en fin de matinée à l'heure de pointe aux abords de la cité ducale, le monde politique était réuni autour de l'objet de toutes les convoitises, la belle Tuber melanosporum, la truffe fraîche d'hiver. Pour le dernier jour du week-end de la truffe d'Uzès, des milliers de personnes avaient fait le déplacement, qui pour voir une séance de cavage, qui pour déguster les dernière truffes débusquées. L'essentiel étant de voir l'état du marché et de passer un bon moment.

Des petites truffes aux plus importantes, il y en a pour tous les prix! (Photo Anthony Maurin : ObjectifGard)

Sur la place aux Herbes, comme toujours, les truffes drainent les foules. Des étals un peu partout sont là pour vous faciliter la vie. Les outils nécessaires à la récolte, à la mise en valeur et à la dégustation du diamant noir. Les restaurants établis jouent le jeu de la carte truffée et les ambulants diversifient l'intérêt.

La foule curieuse ou acheteuse se promène et prend le temps des choses car la truffe, c'est purement rationnel et mathématique mais la douce folie l'emporte souvent sur la raison. La rareté, la qualité et la beauté font le prix de cet or noir qui envahi chaque année le terroir de l'Uzège.

A la lumière artificielle, la truffe s'étale (Photo anthony Maurin : ObjectifGard)

Mais c'est bien sous les arches fraîches de la place, loin du soleil et de la petite chaleur matinale qu'il faut à tout prix se rendre. L'odeur est omniprésente. Les gens vont et viennent, errent dans les allées confinées et reviennent à l'endroit de leur truffe favorite. "Je viens de faire le tour, j'ai vu une truffe qui me plait, c'est pour offrir à la famille" évoque Martine avant de se rendre à l'autre bout du chemin de croix. Hélas pour elle, la truffe à 250 euros est partie. "Ça arrive, il faut parfois être plus rapide, je pensais avoir le temps mais bon, on va se remettre en chasse!" poursuit l'habitante de Saint-Quentin la Poterie.

Le prix de la truffe, mais pas besoin d'aller jusqu'à 100 euros pour se régaler! (Photo Anthony Maurin : ObjectifGard)

Car le week-end de la truffe, c'est avant tout un moment familial. Partir en goguette est une habitude, on va flâner, on regarde ce que les gens achètent et les prix fixés. Les achats ne sont pas nombreux mais le stock diminue au fil des minutes. Les prix sont attractifs comparés à ceux pratiqués avant les fêtes puisque la truffe varie entre 800 et 1000 euros le kilo.

La Tuber melanosporum dans toute sa splendeur avec en arrière plan la fameuse machine à calculer... (Photo Anthony Maurin : ObjectifGard)

Pour celles et ceux qui trouvent ce prix indécent, pas besoin de prendre un kilo de truffe pour en sentir le goût. "Avec une quarantaine de grammes, vous pouvez déjà voir venir et faire un bon repas! Le ticket moyen est d'environ 100 euros mais chacun peut se payer un peu de truffe une fois par an, c'est un plaisir à partager, un moment délicieux que l'on peut se rappeler jusqu'à l'année d'après. C'est un peu comme le foie gras de la Noël!" brosse Christian, un uzétien.

Séance de cavage au chien en public (Photo Anthony Maurin : ObjectifGard)

Depuis 23 ans que le rendez-vous existe, la journée du dimanche est le moment fort avec une centaine de kilos vendus. Du premier choix qui plait toujours autant car la haute qualité des produits proposés y est toujours contrôlée. Des démonstrations de cavage au chien et au cochon sont organisées pour faire comprendre l'art et la manière de trouver ce champignon si recherché. Pour les curieux qui veulent oser l'aventure de la truffière familiale, des plants mycorhizés, prêts à être plantés, sont aussi à la vente.

La pédagogie est aussi de la partie et avec un microscope, on voit la truffe sous un autre angle (Anthony Maurin : ObjectifGard)

Les producteurs uzétiens, mais aussi ceux estampillés "Militants du goût" sont tous présents. Produits truffés, vins, pains, brandade, fromage, tous les aspects du bien manger la truffe sont proposés aux passants. Une messe de la truffe donnée en la cathédrale de la ville avant une vente aux enchères des truffes bénites était aussi au programme tout comme le fameux repas très truffé qui avait lieu dans la salle de l'Ancien Évêché.

Beaucoup de monde sur la place aux Herbes (Photo Anthony Maurin : ObjectifGard)

Anthony Maurin

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