Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 27.01.2016 - tony-duret - 1 min  - vu 225 fois

JUSTICE Insultés, menacés, trois gendarmes de Saint-Gilles obtiennent réparation

Le palais de justice de Nîmes. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Triste affaire révélatrice des difficultés que rencontrent les policiers et gendarmes sur le terrain. Celle-là concerne trois gendarmes venus en renfort sur la ZSP de Saint-Gilles. Le 16 mars 2015, les trois militaires patrouillent en voiture dans les rues de Saint-Gilles et remarquent une bande, à l’entrée d’un commerce, qui vocifère au moment du passage des militaires. Quelques gestes désagréables sont associés aux paroles. Par ailleurs, plusieurs véhicules sont garés de manière anarchique devant l’enseigne. Les trois gendarmes s’arrêtent.

L’un d’eux relève les plaques d’immatriculation des voitures mais il est très vite apostrophé par Morgan, 27 ans, qui lance : « Cassez-vous d’ici, dégagez de là ». Il retient également le bras du militaire pour l’empêcher d’écrire. Un autre, un dénommé Achraf, 20 ans, est encore plus virulent : « Je vais vous enc… un par un, bande de fils de p… Tu crois que je vais aller en prison à cause de toi, j’en ai rien à foutre ».

Il « s’en fout » tellement qu’il ne s’est d’ailleurs pas présenté hier à son procès devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Son collègue Morgan l’a imité. Deux des trois militaires, quant à eux, étaient bien présents. Ils donnent plus de précisions :

-          Beaucoup de jeunes, peut-être une quarantaine, sont descendus du quartier Sabatot pour nous encercler. Un de nous a été bousculé et a pris un coup de boule dans le dos.

Devant la menace, les gendarmes reculeront comme les deux accusés ont reculé devant leur procès. Ils ont été condamnés en leur absence à 8 mois de prison pour Morgan et 15 mois pour Achraf. Ils devront par ailleurs verser 500€ à chacun des militaires.

Tony Duret

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