Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 30.01.2016 - baptiste-manzinali - 4 min  - vu 374 fois

NÎMES OLYMPIQUE Mathieu Michel : "Ce club ne meurt pas, il est immortel."

Mathieu Michel après la victoire contre Auxerre. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Après le match contre Auxerre hier soir aux Costières, entraîneurs et joueurs se sont livrés à la traditionnelle conférence de presse. Pour les Crocos, la victoire est à savourer mais un match important les attendant dès mardi contre Ajaccio. 

Jean Luc Vannuchi après la victoire contre Auxerre. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Jean-Luc Vannuchi, entraîneur de l'AJ Auxerre :

"On s’attendait à être mis sous pression, mais finalement moins que prévu. Les erreurs ont les paye cash en faisant trop de cadeau ce soir face à une équipe nîmoise en pleine confiance, même si je ne les ai pas trouvé si transcendant que ça. Je ne remet pas en cause leur victoire. Ce n’est pas une déception, car on ne méritait rien. On avait bien préparé la chose, mais nos erreurs individuelles nous pénalisent. C’est pas tactique, c’est pas physique, c’est individuel. On était parti sur une idée que Nîmes pratiquait un jeu direct sur Mounié ou Koura, mais je m’attendais à souffrir plus. Et puis Koura, il ne lui faut pas 12 actions, il l’a met très bien. Je crois que le public nîmois a tenu son rang, c’est comme ça que votre club s’en sortira, par moment ça fait la différence. Je leur souhaite de se sauver, mais je pense pas que cela tiendra comme ça jusqu’à la fin. Ils sont allés chercher le combat, même si tout n’était pas parfait."

Bernard Blaquart après la victoire contre Auxerre. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Bernard Blaquart, entraîneur Nîmes Olympique :

"Si on a fait plaisir à 9 500 spectateurs, on est ravi. C’était un match compliqué, nous n'avions pas beaucoup d’espace. On a était moins brillant que sur les matchs précédents, mais plus solide. On a cette volonté de défendre rapidement, c’est un jeu qui colle bien avec l’état d’esprit nîmois et à l’effectif. Et puis il y a aussi de la qualité offensive. On a été très peu mis en danger, moins que les deux derniers matchs même si on prend un but. Après l'accueil à la gare de Nîmes la semaine dernière, il fallait revenir sur terre, surtout que l'équipe est constituée de beaucoup de jeunes, on pouvait craindre cette euphorie. Il y a quatre matchs, on était à 10 points du premier non relégable. Les choses vont très vite, pas grand monde aurait aimé être à notre place. Arrivera un jour le plus tard possible, on perdra. Cette équipe, ce n'est pas eux qui ont essayé d’arranger les matchs il y a deux ans, mais aujourd’hui, peut être sont ils entrain de sauver le club. Il faut profiter de ça, personne ne pourra nous l’enlever."

Mathieu Michel, gardien :

"Ce classement est anecdotique pour nous, c’est bien ce qu’on réalise. Maintenant on est tous conscient, on sait d’ou on vient. On doit pas s’enflammer, le chemin est encore très long. Il faut garder la tête sur les épaules. Ces derniers temps, l'image du club était tronquée, on lui redonne sa vraie couleur et le public suit. Cela me rappelle les vraies époques du Nîmes olympique. La ferveur est toujours là, c’est magnifique de revoir ces choses renaître. C’est un vrai club familial, du sud. On fait le travail sur le terrain, ils nous le rendent dans le public, c’est beau. Je suis un pure nîmois, j’avais vu de grosses affluences aux costières, ça me manquait. À Nîmes, même si certain parfois ne venaient plus au stade, ça parle toujours dans la rue ou dans les bars, du club. Ce club ne meurt pas, il est immortel. Mardi on a un match à Ajaccio, il faut y mettre les même ingrédients. Tant mieux si on nous craint, on fera les comptes à la fin de saison."

Féthi Harek après la victoire contre Auxerre. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Fethi Harek, défenseur du Nîmes Olympique :

"On est sur une bonne dynamique, ça marche, on gagne des duels. On savait que ça allait être le plus dure des quatre matchs car on savait que le jeu allait être moins ouvert. Aujourd’hui on ramène un résultat, ça montre qu’on a du caractère. C’est ma deuxième saison, l’année dernière on avait fait presque la même série. La trêve de décembre, elle est importante car elle nous réussie. Tout le monde me parlait du public nîmois, je m’en suis rendu compte à la gare après Nancy, c’était un accueil de grand club, de club populaire. Il y a une osmose qui s’est crée entre nous. Que l’on gagne ou qu’on perde, il faut maintenir notre combativité pour garder notre 12 ème homme jusqu’à la fin de la saison. Il faut pas oublier qu’on est encore dans la charrette, on a fait la moitié du travail. C’est bien de profiter de cette ambiance mais on doit se remettre au travail dès demain. On prend du plaisir dans la victoire et aussi dans les efforts, les duels gagnés. On a encore rien fait tant qu’on n'a pas creusé l’écart avec cette zone de relégation. Il faut oublier les quatre victoires, notre championnat, il commence mardi."

Renaud Ripart, milieu de terrain :

"On a beaucoup souffert le dernier quart d’heure, mais c’est bien de continuer cette série. Chaque match est particulier, pour moi c'est l’état d’esprit qu’il faut souligner dans ce groupe. On n'est plus relégable, c’est positif, le plus dure commence maintenant. Mardi on a un match très important, si on n’arrive pas à enchainer, tout ça n’aura servi à rien. Depuis que je suis au club, je dis au nouveau joueur qu’on a un public fantastique, ils me croyaient pas trop, maintenant si. Un grand merci aux supporteurs, j’ai entendu mon nom scandé, j’essaye de faire le maximum, je suis nîmois, c’est mon club de cœur."

Baptiste Manzinali

Baptiste Manzinali

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