Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 02.02.2016 - eloise-levesque - 1 min  - vu 280 fois

ALÈS Amadopah : la CGT en colère contre la nouvelle direction

Une quinzaine de salariés mobilisés hier soir. Eloïse Levesque/Objectif Gard

Suite à un long combat judiciaire, l'association alésienne d'aide à domicile Amadopah a été reprise par le groupe Vivadom en octobre dernier. Mais déjà, la CGT remonte sur le pont contre son nouveau patron Guillaume Natton. Motif : conserver les instances représentatives du personnel que le directeur veut réduire.

Avec la fusion, le nîmois Vivadom passe à 400 salariés, et 7 sièges de délégués suffisent. Or, Amadopah en comptait 5. Ne pouvant additionner les deux, la direction souhaite organiser des élections partielles pour réélire un seul siège, et conserver les 6 autres en place. Un choix qui n'est pas du goût des CGT alésiens. "Nous souhaitons rester "établissement distinct", et conserver nos élus pour être mieux représentés. Dans le cas contraire, on deviendra minoritaire et notre voix n'aura plus d'impact", assure Claudine Lalauze, aide à domicile déléguée CGT. Et de fustiger contre les mauvaises langues : "On se fiche de nos avantages, on fait ça pour les salariés !"

Guillaume Natton a proposé un protocole d'accord pour des élections partielles, que CFTC Nîmes et CGT ont refusé de signer. Pourtant, ces derniers sont prêts à des concessions : "On accepterait 7 sièges s'il s'agissait d'un scrutin total. Notre syndicat pourrait peut-être récupérer quelques voix", admet Claudine Lalauze. La balle est désormais dans le camp du patron qui semble peu enclin aux négociations.

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