Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 11.02.2016 - elodie-boschet - 2 min  - vu 395 fois

ALÈS Trafic de machines à sous : le jackpot des enquêteurs

Le procureur de la République d'Alès entouré du chef du groupement de gendarmerie du Gard et des représentants du groupe d'intervention régional, de la section de recherches et de la douane judiciaire.

Mardi 9 février, un trafic régional de machines à sous, dont le centre névralgique se situe à Alès, a été démantelé par les gendarmes, douaniers et policiers. 19 personnes ont été interpellées dont les deux « cerveaux », deux Alésiens.

Si le loto peut rapporter gros, les machines à sous illégales rapportent plutôt des ennuis. La preuve cette semaine pour les 19 personnes interpellées à la suite d'un long et fastidieux travail mené par une centaine d'enquêteurs (section de recherches, groupe d'intervention régional, gendarmerie, douane judiciaire) dans le cadre du démantèlement d'un réseau dans le bassin d'Alès mais aussi dans l'Hérault, la Drôme et le Vaucluse.

Parmi les suspects, 14 tenanciers de débits de boissons, snacks ou pizzerias implantés notamment à Alès, Vézénobres, Saint-Hilaire-de-Brethmas, Saint-Martin-de-Valgalgues, Saint-Geniès-de-Malgoirès et Ribaute-les-Tavernes. Ces derniers possédaient illégalement des machines à sous (28 ont été saisies) qui leur mettait un peu de beurre dans les épinards : le gain est estimé, selon le procureur de la République d'Alès, « entre 1000 et 2000 euros par appareil et par mois ». Lors des gardes à vue, « la plupart ont reconnu les faits », assure le procureur Nicolas Hennebelle.

Cinq autres personnes ont été déférées et mises en examens dont les deux protagonistes principaux, placés en détentions provisoires, leurs épouses et le technicien qui assurait l'entretien des machines, tous les trois sous contrôles judiciaires. Les deux « cerveaux », deux Alésiens de 45 et 46 ans, gérant d'une société d'appareil de jeux pour l'un et agent de sécurité pour l'autre, étaient connus de la justice pour des affaires de stupéfiants.

L'affaire, qui aurait commencé en 2011, semblait tout de même lucrative, puisque au cours de leurs perquisitions, les enquêteurs ont également saisi 20 000 euros en liquide, une moto de sport, des véhicules et du mobilier haut de gamme. La partie est cette fois bien finie.

Elodie Boschet

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