Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 11.03.2016 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 189 fois

BEAUCAIRE Le PCF réagit à la condamnation de la militante CGT

Sylvie Polinière devant ses soutiens venus en nombre. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Mardi, le président du tribunal correctionnel de Nîmes Cyril Ozoux a rendu le délibéré dans l’affaire qui opposait Julien Sanchez, maire de Beaucaire, à Sylvie Polinière, ancienne enseignante CGT du lycée Paul Langevin (relire les faits ici). Cette dernière a été reconnue coupable d’outrages pour avoir dit que le Front National est un « parti raciste et xénophobe ». Elle a été condamnée à 300 euros d’amende dont 150 euros avec sursis. Elle devra par ailleurs verser un euro de dommages et intérêts au maire de Beaucaire et à son adjoint Stéphane Vidal.

Pour le président du groupe communiste du Département, Christian Bastid : "Nous sommes consternés par cette condamnation pour outrage prononcée par le Tribunal correctionnel de Nîmes. A travers cette condamnation, c’est une fois de plus l’action syndicale qui est criminalisée. Cette décision ne peut que nous interpeller et confirme hélas notre crainte de voir la justice céder sous la pression politique. Je déplore que les femmes et les hommes qui défendent la justice sociale, l’égalité et les services publics, autant de valeurs qui contribuent au vivre ensemble, se retrouvent sur le banc des accusés".

Lire aussi : JUSTICE Julien Sanchez gagne son procès contre l’enseignante CGT

Coralie Mollaret

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