Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 17.03.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 990 fois

SAINT-HIPPOLYTE-DU-FORT Un magnétiseur radiesthésiste incarcéré pour 11 agressions sexuelles 

Image d'illustration

Il avait pignon sur rue depuis plusieurs décennies dans un petit village près de Saint Hippolyte du Fort. Un magnétiseur radiesthésiste de 60 ans est incarcéré depuis octobre 2015 suite à des faits « d’agressions sexuelles et d’attouchements » dans le cadre de sa profession. C’est une fillette de 12 ans qui a révélé les faits après une consultation en octobre 2013 où elle se trouvait en tête à tête avec le praticien. « Le magnétiseur a ouvert mon pantalon, il a mis un doigt dans mon sexe et m’a dit de ne rien dire », aurait expliqué sur procès verbal la fillette qui s’est confiée à sa maman juste après les actes à connotation sexuelle. Selon nos renseignements le magnétiseur aurait reconnu « être victime d’une pulsion ».

Le problème pour ce professionnel qui était inconnu des services de police et de justice jusqu’à cette procédure, c’est que les gendarmes de la compagnie du Vigan en charge de l’enquête ont retrouvé depuis, 10 autres adolescentes et jeunes femmes qui n’avaient pas signalé les faits mais qui reprochent les mêmes actes au magnétiseur. « Plusieurs femmes ont raconté que sous prétexte de soins, il avait les mains baladeuses et des agissements sexuels qui étaient inadmissibles » affirme une source proche de l’enquête. Des actes que minimise son avocat : « Une patiente a même prétendu être victime d’un viol et elle est retournée se faire soigner chez son agresseur 15 jours après ! Une autre a déposé plainte dans un autre département dans le Puy de Dôme, une enquête a été diligentée et elle s’est conclue par un non lieu », affirme Me Rémy Nougier conseil du radiesthésiste.

Les enquêteurs ont ciblé pour l’instant 469 patients. 250 d’entre eux ont été interrogés par les militaires et l’enquête se poursuit pour savoir si d’autres femmes ont été abusées. « C’est un des dossiers les plus singuliers que j’ai eu à traiter ou les gendarmes font une enquête uniquement par téléphone. Il ne faut pas voir en mon client un prédateur, un violeur en série incurable », expose l’avocat nîmois qui s’offusque d’un rapport d’expertise psychiatrique qui dépeint le radiesthésiste « atteint d’une pathologie narcissique et sans curabilité possible ». Le magnétiseur est en maison d’arrêt depuis le 8 octobre 2015. La justice vient de lui refuser sa nouvelle demande de remise en liberté…

Toute personne est présumée innocente.

Boris De La Cruz

Boris De la Cruz

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