Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 20.03.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 488 fois

VAUVERT Matinée taurine d’ouverture aux tauromachies et aux curieux

Saut de l'ange (Photo Anthony Maurin)

La première matinée vauverdoise du 9ème Printemps des Jeunes Aficionados aura été fructueuse. Trois tauromachies exposées et une ambiance chaleureuse.

C’est aussi la force de ce genre d’événement. La chaleur de vivre qui se dégage du Printemps des Jeunes Aficionados contente à elle seule les curieux et badauds venus faire un tour aux arènes de Vauvert.

Denis Loré, à gauche sur un novillo de chez Turquay (Photo Anthony Maurin)

Un maestro entamait les discussions avec un novillo de chez Manu Turquay. Un novillo doit être avoir entre 3 et 4 ans (un toro a toujours plus de 4 ans). Pour tester la bravoure de l’animal, élément fondateur de la tauromachie espagnole, rien de mieux qu’un bon picador, ici Gabin Rehabi. A ses côtés, Denis Loré, le maestro en question, reprenait cape et muleta pour montrer la domination humaine sur l’animal. Hélas pour le Nîmois, le novillo s’annonçait compliqué et allait mettre le piéton en danger à plusieurs reprises. Manquant de force et de moteur, le novillo se retournait vite et, même avec des jambes de 20 ans, la difficulté pointait après chaque série. "Il m’en a fait voir! C’était un petit calvaire, le novillo était compliqué mais je pense qu’avec plus de force, ç’aurait été pire !" affirmait le maestro.

Le saut de face (Photo Anthony Maurin)

Petit moment d'amusement (Photo Anthony Maurin)

Saut de face, à la garrocha (Photo Anthony Maurin)

Vinrent ensuite les recortadores d’Arte y Passion (Arles) opposés à une vache de Turquay. Ces jeunes gens sont un peu fous mais le show qu’ils proposent attise les passions dans les arènes. Le but du jeu est de passer au plus près des cornes de l’animal, en détournant sa course sans jamais se faire prendre… Malgré une musique un peu forte pour un public pas encore habitué à ces us et coutumes, les recortadores auront bien diverti l’aficion. Une tauromachie explosive, spectaculaire qui amuse par sa fougue autant qu’elle plait par sa force de transmission d’émotion.

L'art du rejoneo ou l'art de toréer à cheval (Photo Anthony Maurin)

Enfin, pour clôturer cette matinée inaugurale, c’était au tour de la tauromachie équestre, le rejoneo, de faire son entrée à Vauvert. Avec un cavalier bien français pourtant siglé Pablo Hermoso de Mendoza (une légende dans le milieu), la vache de Turquay allait avoir du répondant. Démonstration de farpa, de banderilles et courses endiablées entre cheval et vache aux cornes protégées, mission accomplie !

Le micro et les commentaires avisés des professionnels ou des passionnés éclairés ont permis à l’assemblée en présence de comprendre chaque phase de chaque tauromachie, le but ultime d’une matinée comme celle qui était organisée.

Anthony Maurin

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