Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 25.03.2016 - tony-duret - 1 min  - vu 185 fois

IL Y A 4 ANS... Ça chauffait à Alès entre police et justice

(Photo DR)

En quelques jours, les policiers alésiens étaient mis à rude épreuve. Dans la soirée du vendredi 23 mars 2012, dans le quartier des Prés Saint-Jean à Alès, ils repèrent un individu recherché pour des faits de violence. L'interpellation est houleuse : il jette une chaise sur les forces de l'ordre. Le bruit ameute les complices du jeune homme qui s'en prennent aussi aux policiers. L'un d'eux sera mordu à un doigt. Deux hommes seront finalement interpellés mais relâchés le soir-même. A l'époque, un fonctionnaire de police délégué syndical, Jean-Marc Rouvière s'indignait : « c’est inadmissible de voir repartir des délinquants après avoir commis des actes répréhensibles et blesser quatre policiers ! »

Le problème, c'est que dès le lendemain, l'histoire se répète. Au goût d'une mère de famille, un SDF se serait approché un peu trop près de son enfant dans un parc du centre-ville. « Faute d’éléments suffisants », l’homme - qui possédait une « grosse lame de cutter » - a été relâché aussitôt, indique Jean-Marc Rouvière. Il continue : « il était connu de nos services et avait déjà été interpellé le 20 octobre 2011, alors qu’il s’était introduit dans un service de pédiatrie de l’hôpital d’Alès. Il aurait visité plusieurs chambres dont une, dans laquelle il aurait tenté d’embrasser sur la joue un enfant de 5 ans. Nous l’avions interpellé. Et le parquet avait déclaré qu’il n’y aurait pas de poursuites, parce que les faits n’étaient pas suffisamment établis ».

Tony Duret

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