Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 05.04.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 257 fois

NÎMES Les apnéistes reviennent à la source

Après l'effort, les apnéistes reprennent leurs esprits (Photo Anthony Maurin)

Évidemment, lors d'un concours de plongée en apnée, les participants sont... sous l'eau! (Photo Anthony Maurin)

La 2ème manche de la Coupe de France de plongée en apnée avec des épreuves en apnée statique mais aussi en apnée dynamique se déroulait à Nemausa.

Comme toujours dans ce genre de compétition, le calme annonce souvent la tempête. Si à l'extérieur de Nemausa la pluie enquiquinait les automobilistes et les motocyclistes du dimanche, dans l'enceinte de la piscine qui a repris le nom de l'antique cité de Nîmes, née d'une source, les apnéistes étaient comme des poissons dans l'eau.

Les apnéistes français mais aussi mondiaux étaient présents pour cette 2ème manche de la Coupe de France AIDA qualificative pour les championnats du Monde Indoor qui se dérouleront à Turku (Finlande), du 25 juin au 4 juillet 2016. Organisée par le Sporting Club des Plongeurs libres de Nîmes (SCPL), cette compétition connaît le poids des records. L’an dernier, le Niçois Guillaume Bussière y avait établi un nouveau record de France d'une des deux fédérations avec 277 mètres parcourus sans respirer soit la 3ème meilleure performance de tous les temps à l’époque.

Au décompte d'une douce voix "mircophonée", les apnéistes commencent à faire de drôles de grimaces... Certains se gonflent la poitrine, d'autres bombent le torse ou avalent des petites gorgées d'oxygène et le départ approche. Palmes aux pieds, les nageurs vont et viennent sous l'eau au gré de leur contenance. Celui qui a pris des petites gorgées d'air et qui était le plus calme et concentré reste sous l'eau plus longtemps.

Côté féminin, Béatrice Del Negro, recordwoman de France AIDA en statique avec 6’36’’, était également de la compétition.

Pour économiser le moindre souffle interdit, les nageurs se déconnectent du monde environnant. Dans les tribunes, des déceptions, des joies et aussi quelques peurs. Même si nous ne sommes pas dans le Grand Bleu et ses profondeurs abyssales, les champions restent longuement immergés sous les yeux des arbitres flottants à la surface comme des petites bouées perdues dans un océan inversé. Une dizaine de spectateurs retient son souffle devant les exploits des plus forts et encouragent les plus faibles après leurs défaillances.

Anthony Maurin

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