Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 07.04.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 183 fois

GARD L'intersyndicale du Cd30 s'invite au vote du budget

Invitée à prendre la parole, l'intersyndicale prouve son désarroi face à ce budget contraint (photo Anthony Maurin)

En marge du vote du budget départemental, l'intersyndicale des agents du Conseil départemental du Gard s'invitait aux débats et s'indignait des nouvelles restrictions.

Dans le Gard, 600 millions sont dus par l’État au Gard au seul titre des transferts (RSA, routes, collèges…). Un manque à gagner qui touche lourdement le département. De plus, tous les secteurs d'emploi sont touchés. Les routes, le monde associatif, culturel, la jeunesse ou encore l’insertion. La diminution de 40% du budget de la Direction de la lecture et du livre, la fermeture ou la forte réduction des chantiers d’insertion, la privatisation de certaines missions des routes… bref, les enjeux sont nombreux.

"Nous n’approuvons pas la casse du service public et donc ce budget départemental. Nous sommes inquiets quant à l’avenir de notre collectivité et des orientations que vous lui donnez monsieur Bouad. D’un mandat sur l’autre, vous continuez la mise en œuvre des politiques austères. Vos orientations n’ont de cesse de dégrader le service public au détriment des citoyens gardois. L’intersyndicale vient de vous adresser une lettre ouverte. Nous sommes pour l’arrêt des suppressions de postes et des souffrances qui vont avec ! Nous ne savons pas à quelle sauce nous allons être mangés! A force de présenter un budget qui sera moins pire que l’année d’après, on ne s’en sortira pas! C’est une nouvelle entorse aux fondements de la République, montrons l’exemple et résistons!" lance l'intersyndicale CGT, Sud et FO.

Pressé d'en parlé, le groupe de l'intersyndicale a assisté au vote du budget, dans le calme (Photo Anthony Maurin)

L'intervention, suivie d’une belle salve d’applaudissements, se renforçait grâce aux visuels en adéquation avec la grogne syndicale. "Nous allons sortir la Bouad à gifle" ou encore "Bouad, arrête de Bouader !".  Mais pour le Président Bouad, "Nous nous sommes vus la semaine dernière, je vous ai dit que tous les postes au contact direct des gardois seraient remplacés. Dans les charges du personnel, je ne touche pas à tout, seulement le non remplacement de certains postes".

Alors très remonté, un syndicaliste lâchait à haute voix, "Vous niquez la gueule des chômeurs, bande d’enfoirés! Élections pièges à cons! Il n’y a que sur nous-mêmes qu’il faut compter! On vous a élus pour nous défendre et vous faites le contraire, défendez nos droits et les vôtres si vous voulez mais vous vous estimez au-dessus de ça! Ça n’ira pas loin comme ça, le pire, c’est le sourire que vous nous présentez…".

La preuve! (Photo Anthony Maurin)

Anthony Maurin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio