Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 16.04.2016 - thierry-allard - 2 min  - vu 303 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Une cérémonie un an après l’explosion mortelle de l’Atria

Un an après l'explosion, l'Atria reste en l'état (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Nous sommes le jeudi 16 avril 2015, il est 9h55 lorsqu’une violente explosion retentit à proximité du Clos Bon-Aure, à Pont-Saint-Esprit.

Rapidement dépêchés sur place, les secours y trouvent une scène de guerre, avec un immeuble, l’Atria, partiellement détruit par une explosion de gaz. Le bilan est lourd : trois morts, un blessé grave et 8 blessés plus légers.

« J’y pense tous les jours »

Un fait divers qui a durablement marqué Pont-Saint-Esprit et qui reste, un an après, un souvenir très douloureux bien sûr pour les familles et les proches des victimes, mais aussi pour toute une ville.

Ainsi, le spiripontain Christophe Boudot, habitant de l’Atria et voisin de pallier des victimes, a décidé d’organiser une cérémonie à l’occasion du premier anniversaire du drame. Une émouvante cérémonie qui s’est déroulée cet après-midi au pied de l’immeuble en présence du maire Roger Castillon, de nombreux élus et d’une cinquantaine de personnes.

« J’habitais là depuis 1996, explique Christophe Boudot. Ce jour là je travaillais. » S’il n’a pas été blessé, il se dit très marqué psychologiquement : « je connaissais les victimes. J’ai été relogé par Habitat du Gard (le bailleur social propriétaire de l’Atria, ndlr), ça a été très difficile, j’y pense tous les jours. »

Cet après-midi, devant l'Atria à Pont-Saint-Esprit (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

« Le dossier est entre les mains de la justice et des assurances »

Les spiripontains étaient invités à déposer une rose en souvenir des victimes, et la mairie a déposé une gerbe. Le maire Roger Castillon a fait part de sa compassion pour les familles et les proches de victimes, ainsi que pour les résidents pour qui « il est encore douloureux de vivre à côté d’une demi-ruine. Ce n’est pas faute de nombreuses démarches de la part d’Habitat du Gard, mais le dossier est entre les mains de la justice et des assurances, qui sont assez lentes dans leurs décisions. »

Si les résidents ont tous été relogés, certains, comme Christophe Boudot, attendent avec impatience la reconstruction de l’Atria : « je pense que je reviendrai, ici c’est toute une vie. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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