Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 17.04.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 206 fois

NÎMES Tout, tout, tout vous trouverez tout dans ce bazar

Anti-crise, 1 vêtement, 3 euros (négociables). Avant de fermer le stand, 3 vêtements, 1 euro! (Photo Anthony Maurin).

Non, vous n'êtes pas au grand bazar d’Istanbul mais vous voyagerez autant si vous vous intéressez au monde fascinant du vide-grenier. Dernier en date, celui du comité de quartier Garrigues Nord.

Pour une troisième édition, autant dire que la réussite était au rendez-vous même si le temps maussade aurait pu ralentir le flot de badauds aux abords du chemin des rondes. Perdus dans la garrigue nord de la ville, des passants errent à la recherche de la source de toutes les envies dominicales. Si certaines silhouettes sont semblables à celles que l'on retrouve sur les parvis des clochers, les autres sont bien décidées à trouver le graal.

Début des installations à 7h, les organisateurs sont là depuis 5h30... Tantôt les bras chargés quand elles sortent du muret de pierres sèches, tantôt le sourire aux lèvres en attendant les boutades des étaliers, les silhouettes sont nombreuses et rieuses car le vide-grenier est étendu. 80 exposants et autant d'affaires à faire! Les petits prix sont de mises, il faut tout liquider... Ou presque! Certains exposants sont là plus pour l'ambiance que pour se débarrasser de leurs encombrants. Pas un professionnel à l'horizon. Phobie des amateurs, ces vendeurs sont souvent équipés d'objets qui ne font pas le poids face aux babioles communes à chaque stand. Mais l'essentiel est de chiner, de blaguer, de faire des découvertes ou tout simplement de passer un moment sympa en compagnie de personnes sympas!

En contre-bas des arènes, un petit terrain de sport aménagé pour accueillir d'autres exposants (Photo Anthony Maurin).

Des vieux outils, des cadres, des verres, des livres, du matériel audio, des peintures, des habits, des selles, du cuir, des carafes, des sacs à main,  mais aussi des objets non identifiables, hormis par les initiés qui sévissent tous les week-ends de la saison de ce genre de réunion. Buvette et restauration sur place, le chaland est à son aise avec du café, des viennoiseries, un peu de vin et quelques grillades proposées avec des frites. Là aussi les prix associatifs sont en place. Du coup, on peut rester assis et regarder le délicieux manège à distance. A droite, ça négocie dur mais les deux parties parviennent à se mettre d'accord. 5 euros pour une caisse en bois afin de ranger les bouteilles vides, bonne affaire pour la femme d'un bistrotier bien connu proche des arènes. A gauche, pour un cadeau bien spécial et un poil kitsch, un canevas abécédaire échappe à deux filous qui se rabattront vers une statuette érotique.

Dans les arènes, les stands aux connotations taurines suscitent l'intérêt des aficionados et des curieux (Photo Anthony Maurin).

Chemin des rondes, une structure en bois rappelle le nom de la rue. Des arènes, celles du Clapas, sont réservées aux articles concernant la culture taurine au beau milieu de ce vide-grenier déjà hétéroclite. On y trouve des photos, des magazines, des objets, des peintures, des places de corridas quasi séculaires... Ici, les familles sont un peu comme à la maison mais visitent, au gré des allées, des mondes divers et variés, c'est la force de ce vide-grenier. C'est d'ailleurs la force de chaque vide-grenier car les exposants y sont toujours différents! Fin des affaires à 17h. La journée fut bonne pour tous.

Anthony Maurin

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