Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 05.05.2016 - tony-duret - 1 min  - vu 266 fois

NÎMES Torse nu et ivre dans les rues du centre-ville, il s’en prend aux passants et policiers

 (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Devant le tribunal correctionnel de Nîmes, Abdelhafidh n’est plus le même homme. Chemise à carreau noire et blanche, main dans le dos, sage comme une image, il est bien loin du forcené qui a déboulé dans les rues du centre-ville de Nîmes le 14 novembre dernier.

Ce jour-là, sur les coups de 17h, il est repéré torse nu près de la place du Chapitre à Nîmes. Alcoolisé, il invective les passants, les bouscule, insulte les commerçants… Et quand les policiers municipaux arrivent pour le calmer, il se positionne face à eux, le poing levé, en position de combat. Son interpellation, ça va sans dire, sera houleuse. Il insulte, crache sur les policiers, leur promet de les finir « à coups de kalach ». On en passe et des pires… Placé en garde à vue, il nie les faits et continue à l’audience.

-          Je n’ai pas menacé de mort, j’ai insulté personne. C’est les policiers qui m’ont poussé, qui m’ont tiré. J’ai pas dit comme quoi je viendrai avec une kalach. Et puis, j’avais pas vu mes enfants depuis deux mois.

-          Mais vous les connaissez ces policiers municipaux ?, interroge le président Bandiera.

-          Ben non.

-          Alors pourquoi ils disent des choses pareilles ?

-          Je ne sais pas.

Pour le procureur Stéphane Bertrand, l’affaire ne fait pas un pli :

-          Il a le droit de mentir, c’est ce qu’il vient de faire, assène-t-il en demandant 4 mois de prison avec sursis et une amende de 1 000€.

Jamais condamné, Abdelhafidh est reparti du tribunal avec 70h de travail d’intérêt général et 250€ d’amende à verser aux deux policiers.

Tony Duret

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