Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 11.05.2016 - elodie-boschet - 1 min  - vu 142 fois

IL Y A 4 ANS... Le ras-le-bol des policiers gardois

Photo © objectifgard.com / MA

Vendredi 11 mai 2012. Dans le cadre d'une mobilisation nationale, les policiers gardois descendent dans la rue, à Nîmes, pour manifester leur ras-le-bol.

Ils sont plusieurs centaines à se rassembler dans les quatre coins de l'Hexagone. Ces policiers en colère protestent, en mai 2012, contre la mise en examen d'un de leur collègue pour homicide volontaire à Noisy-le-Sec. Quelques jours plus tôt, un policier de Seine-Saint-Denis avait abattu un multirécidiviste en fuite.

Un cas qui mettait en perspective la nécessité de revoir le texte de loi qui encadre la légitime défense lors d’interventions des forces de l’ordre. Les syndicats exigeaient alors le renforcement « de la présomption d’innocence pour les policiers » et la mise en place « du principe de présomption de légitime défense ». Jugé en janvier 2016, le policier a finalement été acquitté.

A l'époque, les policiers profitent également de cette affaire pour formuler d'autres revendications. Ils réclament de meilleures conditions de travail, avec une exigence particulière sur l'augmentation des effectifs. Le secrétaire départemental d’Alliance police nationale Cyriel Bouquet estime un besoin de 60 policiers supplémentaires dans le Gard.

Des demandes qui interviennent quelques jours seulement après l'élection de François Hollande aux Présidentielles. Il avait alors promis de créer chaque année 1 000 postes dans la justice, la police et la gendarmerie. Depuis les attentats du 13 novembre 2015, le président de la République avait même annoncé la création de 5 000 emplois supplémentaires. Mais dans les faits, les effectifs de police et de gendarmerie n’auraient pas augmenté depuis 2012.

Elodie Boschet

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