Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 11.05.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 197 fois

NÎMES Rixe au Kinépolis après la projection du film Hunger Games

Photo © objectifgard.com / MA

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En novembre 2014, Hameza, 24 ans, et Samir, 23 ans, se rendent au cinéma Kinépolis de Nîmes pour assister à la projection du film « Hunger Games ». Avant le début de la séance, dans la salle, les deux copains passent des coups de téléphone, mettent leurs pieds sur les fauteuils et éclairent leurs voisins à l’aide de leurs téléphones. Un autre groupe de jeunes, exaspéré, leur demande d’arrêter. Fin de l’histoire. Seulement, à l’issue de la projection, les deux bandes se retrouvent sur le parking et les choses dégénèrent. Hameza, venu au cinéma avec une bombe lacrymogène, asperge le groupe adverse. Samir, lui, porte des coups « pour se défendre ». Et un troisième larron, sorti de nulle part et qui n’a toujours pas été identifié, donne des coups de couteau aux différents protagonistes.

Ce mardi 10 mai, Hameza et Samir comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Dans le box des accusés, Hameza choisit de garder le silence : il ne prononcera pas un mot pendant l’audience. Samir, qui comparaît libre, répond aux questions du président Bandiera.

-          J’ai fait quoi ? J’ai fait que me défendre. Ils nous ont agressés, je me suis défendu, voilà, assure Samir.

-          D’après les victimes, celui qui avait le couteau était avec vous ?, interroge le juge.

-          Ben non, on ne le connaissait pas.

-          Et vous en pensez quoi que votre copain Hameza ait une bombe lacrymogène ?

-          Ben, je ne sais pas, je ne suis pas dans sa tête.

Pour la défense d’Hameza, Maître Stéphane Aubert expliquera que son silence est « son droit le plus strict » et plaidera avec humour :

-          Ce qui me révolte dans ce dossier, c’est comment on peut aller voir Hunger Games ? C’est un film pour des gamins de 12 ans. Faut pas payer 10 euros pour ça !

La faute de goût n’a pas été retenue par le tribunal sans quoi la sanction aurait sans doute été bien plus lourde. Hamezal repart en prison pour un an supplémentaire. Samir écope de six mois avec sursis.

Tony Duret

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